Gravure et bateau

Bonjour le graveur Genevois,

C'est vrai qu'à Genève, les pelouses sont bien verte, ainsi que les forets des montagnes voisines, mais mon coin de l'Atlantique est connu pour ses brumes, c'est pas mieux!

Question gravure: tu as étudié la gravure pendant cinq ans, si je compte bien. Combien de sortes de gravure cela veut dire? Ma fille dessine des timbres qui sont gravés, ensuite. Fais tu ce genre de travail?

Je me suis essayé à la gravure sur une chevalière, mais les vagues notions que j'avais m'ont conduit à envoyer faire la gravure par un pro, le résultat est là!

Question bateau: quel genre de bateau fais tu? Comme j'habite dans une ile, tout le monde a un bateau, ou presque, et mon voisin fini de construire le sien. Actuellement, on a renoncé au bois, et l'aluminium ou le figerglass sont les seuls matériaux utilisés, et toi?

Et bienvenu dans ce super forum, où j'ai trouvé aides et conseils, merveilleux pour l'autodidacte que je suis.

Abel de St Pierre et Miquelon

Salut Abel
Désolé d'une réponse bien tardive.
Concernant la gravure c'est un apprentissage qui dure 4 ans chez un patron 4 jours de la semaine et un jour a l'école.
La gravure que j'ai appris est la gravure au burin dans le secteur de la bijouterie et horlogerie. Bracelet bébé chevalière montres décors divers etc
Maintenant j'utilise aussi une machine avec une pointe diamant (Aie ne me tapez pas sur la tête) elle me permet de combler mes clients avec des gravures sur une montre en acier des plateaux en argent plaqués ou autres plus une autres machine laser pour d'autres pièces. En fait pour gagner ma vie je fait du tampon en caoutchouc au collier du président.
Pour le bateau c'est un Tiki 38 de James Wharram en contreplaqué epoxy en fait toujours entre la tradition et le modernisme.
Je posterai un de ces quatre quelques photos de mon travail
Salut a toi de genève ou il fait encore moche
Olivier

comme tu avais deviné, je n'avais pas su mettre mon message au bon endroit.
Dans le but d'acquérir une formation, j'ai essayé de contacter des graveurs de St Etienne, supposés formateurs, mais pas de réponse. Au vu de mon age et de mon CV, ils ont du écarter ma candidature.

Quand j'étais petit, je regardais mon grand père inscrire dans les montres qu'il réparait, differents renseignements. La gravure n'était pas très raffinée, pour des pro comme toi, mais cela semblait écrit avec une plume fine, d'un trait continu. J'admirai, sachant à peine écrire, le mouvement lent et continu de l'échoppe. J'ai souvent essayé, en vain , de l'imiter. Au printemps de cette année, j'ai visité une expo pro de bijoux, à Lyon, et il y avait une "machine à graver" pneumatique, que le représentant m'a convié à essayer. Que nenni, je n'ai rien tiré de concluant de cette machine, alors qu'un graveur , un vrai, qui a essayé après moi a fait un joli dessin sur de l'acier. Il avait sans doute une solide expérience, comme toi.Il me semble que l'on peut comparer ces outils pneumatiques aux marteaux pneumatiques pour les sertisseurs: on gagne du temps , quand on sait s'en servir, et en plus pour la gravure, on se blesse moins souvent.

Parlons bateau: dans mon coin, j'ai vu mon voisin finir le sien, ces temps ci. Comme on dit pour le batiment, il est maintenant hors d'eau, et il fait l'intérieur, ce qui est bien long, tu en conviendras. Quand je lui ai demandé quel plan il avait suivi, il m'a répondu que c'était lui qui avait fait le plan... En fait, comme pour les doris locaux, les bateaux se ressemblent tous, un peu comme les maisons bretonnes, et les proportions sont copiées sur le bateau du voisin, qui "tient bien la mer".

Si tu navigues un jour dans nos eaux, tu seras le bienvenu. C'est un coin du monde tout à fait préservé, d'une beauté sauvage , dont je pourrais te parler pendant des heures.

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Quand tu veux pour un stage, si tu as envie bien sûr.
olivier

Je pars début janvier pour trois semaines en Tanzanie, au "gemstone safari" de Hubert Heldner, et je serai donc absent de chez moi, car mon épouse ne partage pas mes goûts pour les "cailloux", comme elle dit. Comme en plus , elle suit un traitement médical long, à Lyon, je ne peux pas l'abandonner trop longtemps. Mais Genève n'est pas loin de Lyon, et je te ferai une petite visite avant de parler de stage. Cette fois, je trouverai une excuse culturelle, genre musée, exposition ou concert, et elle m'accompagnera, si sa santé le permet, ce que je suppose.
Merci de ta proposition, que je retiens, donc.
Je suis allé voir sur Google ce qu'est ton Tiki 38, c'est vraiment une belle barque, au sens de beauté, et je t'admire de t'être lancé dans une telle aventure, et à dire vrai , je suis un peu jaloux! Mais à chaque age ses possibilités, et j'ai bien profité ,question navigation. As tu un grand hangar?
Mon premier bateau, ici, cela veut dire habltable, était un ancien "lobster trap boat", de 45 pieds, que le précédent propriétaire avait transformé en bateau de passager. Je l'ai transformé en bateau de promenade, chasse, pèche etc. Nous avions douze couchettes, le chauffage central, et j'ai eu le premier pilote auto de la flotille non professionnelle d'ici. j'ai eu aussi le premier Loran, ancètre du GPS, couplé au pilote, bien entendu. Nous avions appelé le pilote Florence, en hommage à la navigatrice, car c'est un fameux marin que cet engin. Puis, l'age venu, ce bateau de construction locale était devenu irréparable et pour dire dangereux, car le bois du coin ne vaut rien, sauf pour les violons. J'ai donc racheté un "sport fisherman boat" de 39 pieds, ayant deux gros moteurs surpuissants, et gros consommateurs, ce qui a restreint nos croisières, malgré les 1500 litres de fuel embarqués. Petit détail très américain, il y avait trois congélateurs à bord, et un frigo, dont la capacité était estimée en cannettes de bière! Sacré américains. Je voulais deux moteurs , par sécurité dans nos eaux et notre brouillard fréquent, et si je n'avais qu'un radar, j'avais une électronique de rève, sauf pour le voileux que tu es.
j'ai bien pensé acquérir un catamaran. J'ai loué un Privilège 45' en Martinique, ayant deux enfants installés là bas. Seulement à St Pierre, l'hivernage d'un gros cata posait problème, à l'époque.
Avec l'age, le départ de nos enfants, le vieillissement des amis, j'ai abandonné la navigation, et si tu passes à St Pierre, je te ferai présent de toutes mes cartes de la région, du Labrador aux Antilles, et en prime, les eaux intérieures américaines, qu'ils appellent les waterways, mais le papier, c'est lourd!
J'ai connu et rencontré à St Pierre, lors d'une étape d'une course transat, un grand navigateur Suisse, qui a gagné la course contre Eric Tabarly. Je ne me souviens plus de son nom. Le comble est que notre Eric avait pour Sponsor un chocolat, Cote d'Or.
Je t'envoie un rayon de notre soleil d'hiver, qui a fait fondre la petit neige qui nous embètait.
Abel de SPM