Pensées d'un trois mâts

Je suis un trois mâts

Enfermé dans une bouteille verte

Et j’étouffe !



Je rêve des trois mâts

En liberté sur une mer verte

Et je pleure !



Je voudrais sentir le vent dans mes voiles

Parcourir les océans

Et porter un nom.



Je voudrais affronter les tempêtes

Et voir le Soleil transpercer les nuages.



Je voudrais me perdre

Pour me retrouver

Grâce aux étoiles.



Je voudrais sentir l’eau salée sur ma coque

Et le clapotis la caresser.



J’aimerais être libre et utile,

Beau et admiré,

Naviguer et fier

Mais je rêve dans ma bouteille

Et la poussière veille.



© E.P.

Bonjour Kokoko,

Merci pour ce poème.

Rêve tout à fait possible.

Rare mais possible à tous les humains, encore leurs faudrait-il être plus vaillants et moins égoïstes.

Cette mer où la navigation devrait être si belle, devrait surtout être en nos têtes tous les jours, comme une solide philosophie nous servant de gouvernail.

L'artisan, l'artisane, le créateur, la créatrice sont à mon sens ceux qui sont les plus susceptibles de naviguer ainsi, peu importe le domaine culturel qui puisse les motiver.

Enfin bref.. prendre à cœur son métier ou sa profession peut faire de nous d'excellent capitaine.

Belle et bonne journée



Michel Zim

Merci Capitaine d'être venu sur ce navire.

Je pense qu'il faudrait casser la bouteille sans briser le vaisseau ou sortir le vaisseau de la bouteille mais pour le moment, je ne vois pas comment.

Tout serait tellement plus simple si tout le monde était bienveillant, humble et honnête. Heureusement qu'il y a, comme vous dites, des hommes et des femmes vaillants et généreux

Belle journée

Bonjour Kokoko,

En lisant ton poème la pensée me vient que les bouteilles qui enferment les navires sont souvent des illusions, et que si quelqu'un veut prendre un départ, il peut secouer la poussiere et sortir de sa bouteille.

Il ne fera peut-être pas le tour du monde, mais le chemin qu'il parcourera sera le sien.

C'est dur de prendre des initiatives et de casser ses chaines, le monde ne nous y encourage pas. Il faut avancer doucement, en gagnant un peu à chaque pas. Et quand on sens trop le découragement, il faut se retourner et mesurer le chemin parcouru.

Car on ne peut mesurer une distance que lorsqu'on l'a parcourue.

Et puis se remettre dans le sens de son objectif et faire un nouveau pas, un de plus de gagné.



Myfie

Merci Myfie