Un nouveau chapitre pour y causer établi

Bonjour à toutes et à tous,

Voilà en discutant avec Lucile, en MP, de la dimension de l'arc de cercle de l'établi en fonction de la corpulence de l'artisan ou de l'artisane, je me suis dis qu'il était temps de concentrer ici toutes les informations, les cotes et les astuces de fabrication qui font de nos établis des meubles dont nous pouvons être fiers et surtout où nous pouvons y travailler super à l'aise.

Donc surtout n'hésitez pas à y mettre les photos de vos établis et de tous les détails qui aideront débutants et moins débutants à fabriquer au mieux ce meuble essentiel pour nous les bijoutiers-joailliers.

Je reproduis ici mes propos, adressés à Lucile en MP..........pour lancer la discussion:

Bonsoir Lucile,

La dimension standard du demi-cercle est de 60 cm de large pour une profondeur de 30 centimètres.

Dans la mesure où la cage toracique s'avance aussi dans ce demi-cercle...je pense qu'il ne faut pas trop faire petit en largeur....j'imagine que tu peux te baser sur un demi-cercle de 54 à 56 centimètres et une profondeur de 28 centimètres devrait être confortable pour toi.

À la cheville parfois on s'appuis sur une épaule à l'intérieur de ce demi-cercle et c'est alors la main de l'autre côté qui tient l'outil en action...il faut donc aussi ne pas trop faire cette ouverture petite.

De toute façon il est plus facile d'agrandir ce demi-cercle une fois l'établi terminé que de devoir ajouter des morceaux de bois pour en réduire un demi-cercle trop grand.

Voilà, je voulais surtout t'éviter de faire cette ouverture trop grande....ayant déjà eu à diminuer la dimension de ce cercle pour une femme travaillant avec moi depuis quelques années........j'avais découvert à son arrivée qu'elle ne pouvait pas travailler aussi à l'aise que moi à sa nouvelle place de travail....On ne parle que rarement de ce sujet..... portant super important.

Bon courage pour la construction de cet établi....là où l'on doit être confortable si on veut si sentir totalement bien pendant des heures.

Belle journée.

Michel Zim


P.S. Je vais copier cette réponse sur le forum...le sujet est en effet important à communiquer.

Merci de ce nouveau centre d’intérêt que sont les établis ,je dois refaire le mien un de ces quatre matins ,bien que le vieux termité, me fasse encore un long usage, comme j'ai envie de refaire mon atelier, autant commencer par l'établi .

Cette forme arrondi dans laquelle vous vous plaisez à entrer, moi je l'ai très peu connu, au début mon premier établi était comme cela, et puis j'ai hérité d'un établi a tiroirs et je m'en suis accommodé ,chargé d’histoire car ayant appartenu a un ami ,perdu de vue depuis longtemps ...mais héla le temps passant ils ne s'arrange pas et tout est a refaire ..

Je vais certainement revenir a la forme originale ,mais ma découpe en sera en trapèze ,ce vaste rond qui va sur les coté ne me sied pas ,j'y travaille mal ,enfin je pense ,aussi je vais me faire un établi dans le quel je vais entrer et je pourrais y travailler devant ,et sur les coté ...;j'aime bien avoir tout sous la main et tourner avec mon fauteuil ....et puis si cela ne convenait pas ,eh bien je reviendrais a mon premier amour ..je ne vais certainement pas le jeter de suite ...mon vieux complice ...

Bon c'est pas demain la veille ,les affaires ne marchent pas assez bien ,pour l'instant ...pour entreprendre ce genre de travaux ...

Bonjour à tous.

Je me souviendrais toujours d'un atelier, calé dans un 2 pièces (cuisine chambre), avec déjà les enfants, à Panachajel, Guatemala.

L'atelier, coincé entre l'évier (pila) et la table à manger.

Pour moi, le plus important, étant qu'il soit démontable et transportable.

Dans le sac à dos il y avait:
-les outils
-la matière
-le pagne (l'ensemble des pièces à vendre).
-la table de vente (on a toujours vendu en extérieur)
-mes affaires personnelles

Et c'est cet atelier qui faisait en sorte, que lorsqu'on s'arrêtait quelques part, on en repartait toujours avec d'autres choses à faire.

A+

Cédric

Hello,

a l'instar de Eddy je me souviens d'un atelier à Bogotá, à l'époque j'étais marié à Adriana une colombienne un peu folle et nous louions une pièce dans une maison, sa seule ouverture était une porte qui donnait dans un patio intérieur qui donnait sur les pièces occupées par les propriétaires, il y avait aussi un couloir qui débouchait sur la rue et où il y avait une porte qui donnait sur la chambre atelier d'un bijoutier péruvien lequel nous avait trouvé cette maison, mon copain péruvien avait lui une fenêtre dans sa chambre, en réalité c'était un soupirail d'environ 50x30 par lequel on aurait pu voir passer les mollets des passant si quelqu'un lui avait passé un coup d'éponge, mais non on entendait juste claquer les talons des danseuses de salsa.
Avec Adriana nous avions installé notre lit, il restait de la place dans un coin pour une plaque électrique (un seul feu) où tous les jours le riz cuisait et de l'autre côté, lorsqu'on passait la porte d'entrée il restait juste de quoi passer entre l'établi et le pied du lit. Ça parait terrible, mais vous ne savez pas encore que nous avions un gros chien plus ou moins labrador plus un chat pas encore propre ! Nous ne sommes resté que deux mois dans cette caverne, c'était un lieu de transition entre une maison que nous avions acheté à la campagne (que la mère d'Adriana nous avait offert !) et une grande maison à Bogotá que nous louions précédemment de concert avec deux autres bijoutiers lesquels avaient eux aussi migré vers un coin de campagne à une heure de Bogotà.
Et ça c'était la bonne période un an avant nous nous déplacions en bus avec la bouteille de gaz les casseroles attachées au sac a dos et un sac de riz à la recherche d'un endroit où habiter, c'était pas toujours glorieux mais c'est des bon souvenirs maintenant.

bizz à plus

une rue du quartier la Candelaria où je vivait à Bogotá