Diverses poésies

Très connus mais moi il me fait du bien ce texte.
Et ca me fait plaisir de vous le faire partager.
Bonne soirée à tous.

SI...


Si tu peux voir détruit l'ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te remettre à rebâtir,
Ou perdre d'un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir ;

Si tu peux être amant sans être fou d'amour,
Si tu peux être fort sans cesser d'être tendre
Et, te sentant haï, sans haïr à ton tour,
Pourtant lutter et te défendre ;

Si tu peux supporter d'entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d'entendre mentir sur toi leurs bouches folles
Sans mentir toi-même d'un seul mot ;

Si tu peux rester digne en étant populaire,
Si tu peux rester peuple en conseillant les rois
Et si tu peux aimer tous tes amis en frère
sans qu'aucun d'eux soit tout pour toi ;

Si tu sais méditer, observer et connaître
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur ;
Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maître,
Penser sans n'être qu'un penseur;

Si tu peux être dur sans jamais être en rage,
Si tu peux être brave et jamais imprudent,
Si tu sais être bon, si tu sais être sage
Sans être moral ni pédant ;

Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite
Et recevoir ces deux menteurs d'un même front,
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront,

Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
Seront à tout jamais tes esclaves soumis
Et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire,
Tu seras un homme, mon fils

R. Kipling

Merçi

Bonjour Nella,

C'est la première fois que je lis ce texte en entier...j'en connaissais des brides....

Il est plein de sagesse et constitue une très lourde commande.

Je vais l'imprimer, le faire encadrer...( une manie chez moi ) et... le relire, le relire.........il m'aidera à avancer.

Merci tout plein.....et à bientôt.

Michel Zim

Je l'ai imprimé aussi il y a de nombreuses années sur papier glacé, il est toujours dans un petit coin de la maison, tu verras il fait du bien de temps en temps.

Belle journée à vous deux

merci , à garder sur soi et à relire souvent......surtout moi ;-)

je profite de mon post (plutot que d'en ouvrir 50) pour de temps en temps poster des poemes, texte de chanson ect...suivant l'humeur

Ce qui tourne en boucle aujourd'hui :

Moi qui me moquait de l'aurore ,avec sa gueule un peu trop pale
moi qui tombait comme la pluie amoureux de toutes les étoiles
moi qui vivait à contre jour à contre corps à contre cul
curé de chaque demoiselle

Moi qui jouait enfant de passage
avec la rage de la vie
moi qui me jouait des virages
a contre sens de l'ennui
moi qui aimait faire la pluie pour abriter les filles belles
nul part ailleurs que dans mon lit
à contre danse et tout contre elle

REFRAIN :Regarde moi et touche le grain de ma peau
entends ma voix à contre temps de ton tempo
regarde toi, je ne goutterai plus ta peau
compte avec moi les grandes années de trop

je ne sais pas comment le jour
inondera ma gueule moche
me trouvera t-il debout
avec mes yeux aux fond des poches
je ne sais pas si le soleil
daignera pointer ses rayons
sur notre histoire qui porte en elle
sa funèbre oraison

Je ne sais pas si le brouillard
osera cacher au matin
ma carcasse de vieux lézard
que le hasard a voulu tien
toi qui rêve ta vie encore
à la lueur de tes vingt ans
vois tu le temps qui sur mon corps
à déposer tant de printemps

REFRAIN :

moi je te rêve belle femme
bien a l'abri de mes faiblesses
balai cela , coulé tes larmes
sur le limon de mes caresses
bah je suis déjà bien trop loin
de l'autre coté du chemin
petite fille , écoute bien

REFRAIN :
regarde moi , entend ma voix, regarde toi, compte avec moi
REFRAIN :
et si je t'aime
possible que
se soit pour la dernière fois



https://www.youtube.com/watch?v=v9pPM0hlDws&feature=player_embedded

Merçi

Mais avec plaisir

belle soirée à toi !

Bonjour Nella,

Belle idée et très beau cadeau que tu nous fais.....

Je ne connaissais pas ce chanteur.....un genre qui devrait être plus présent de nos jours......

Je vais me régaler toute la journée avec ce chanteur.....et méditer sur tout.....tout ce qui fait notre nature humaine.

Vivent les fleurs et les oiseaux...et les cailloux.

Michel Zim

Ce "cadeau" ne me demande pas beaucoup, la musique, comme tout, doit voyager !

Yves Jamait,sans trop m'avancer, c'est un nouveau Brel !

Pour aider à ton écoute :
http://www.deezer.com/fr/music/home#/music/jamait/yves-jamait-en-concert-427164

c'est gratuit, crée juste un compte.

.....un genre qui devrait être plus présent de nos jours......

Pfiouu c'est sur, sur les ondes on entend plutot du pret à jetter infame !!

Belle méditation florale, gazouilleuse et minérale !!

Qui aurait dit qu'un jour, entre deux chansons,
Je ferais un détour, pour aller voir Vierzon ?
Ce que la vie est drôle, quarante ans sans se voir,
T'arrive, sans crier gare, et je pleure comme un saule
Sur ta vie, sur ma vie.
Qui aurait dit au reste, qu'une moitié d'orphelin
Que je fus sans conteste, un jour poserait la main
Sur le corps de celui qui fut tant de mystère.
Que jamais je n'ai dit le sobriquet de père
De ma vie, de ta vie. De ma vie, de ta vie.

Serait-ce le sommeil d'un enfant couché tard
Ou des gouttes de ciel qui mouillent mon regard ?
J'ai vu couvrir de terre ton corps en bois dormant,
En recouvrant mon père, je perds en moi l'enfant.
Je ne me souviens plus, de mémoire morcelée,
De journée, s'il en fut, où je n'ai pas pensé
À l'auteur de mes jours qui laissa composer
En solo, pour toujours, celle qu'il croyait aimer
Pour la vie, pour sa vie.
Donc, pas de souvenir, aucune réminiscence,
Bien que j'ai dû subir le poids de cette absence,
Si j'ai dû regretter, d'être ainsi dépourvu,
Je n'ai jamais manqué de ce que je n'ai pas connu
Dans la vie, dans ma vie. Dans la vie, dans ma vie.

"Tiens voilà le soleil, on ne l'attendait plus"
Disait-il, y a une paye, ce chanteur que j'ai cru.
J'ai dû trouver des guides, des pères spirituels,
Des mots et des Maximes, pour me porter conseil.
Si j'ai peu de "parce que" pour taire mes "pourquoi",
Je réalise que je ne serai pas sans toi.
Que tu fus un fantôme, tout ça m'a fait grand-chose.
Ta vie brisa le môme, mais ta mort le repose.
C'est la vie, c'est ma vie. C'est la vie, c'est ma vie.

Ben voilà, tout est dit, je ne vais pas m'épancher.
C'est la fin d'une nuit qui s'est éternisée,
La fin de l'insomnie. L'arrêt de la douleur
N'a pas fait plus de bruit qu'un bris de coeur.

http://www.musictory.fr/musique/Yves+Jamait/Vierzon

Merçi nella

ça m'a touché , c'est très grand.....

a bientot

Bonjour Nella,

Merveilleuse paroles de belles vérités et de douleurs communes .....

Dans cette fichue vie, il faut regarder bien en face, accepter notre condition de mortel, partager tout de nos natures avec qui le veut et qui a besoin, et quoi qu'il arrive...... avancer.......toujours avancer.....toujours.... toujours....

En se nourrissant quotidiennement des milliers de beautés partout toujours visibles dans cette immense Création........nous trouverons les énergies et les motivations de sourire tous les matins aux oiseaux...... avec ou sans ailes.

Merci à toi Nella et merci à ce compositeur que je suis heureux de découvrir.

Très belle journée.

Michel Zim

Bonjour Philippo,

C'est criant de vérité ces textes, je suis heureuse qu'ils te parlent, cela m'encourage à prendre du temps pour vous poster pas mal de texte.

Bonjour Michel,

Avancer, avancer, avancer... et faire de belles rencontres sur la route


Je vous embrasse, belle soirée à tous

Le petit texte du jour, à toutes les personalités, à toutes les étoiles du Forum et d'ailleurs.

À ton étoile
Sous la lumière en plein
Et dans l'ombre en silence
Si tu cherches un abri
Inaccessible
Dis toi qu'il n'est pas loin et qu'on y brille

À ton étoile

Petite sœur de mes nuits
Ca m'a manqué tout ça
Quand tu sauvais la face
À bien d'autre que moi
Sache que je n'oublie rien mais qu'on efface

À ton étoile


Toujours à l'horizon
Des soleils qui s'inclinent
Comme on a pas le choix il nous reste le cœur
Tu peux cracher même rire, et tu le dois

À ton étoile

À Marcos
À la joie
À la beauté des rêves
À la mélancolie
A l'éspoir qui nous tient
À la santé du feu
Et de la flamme
À ton étoile

https://www.youtube.com/watch?v=S1kxZPOyCeg

Merci Nella
Mickaël

Le fruit d'une rencontre, deux mondes diamétralement opposés, qui EMSEMBLE, produise une petite merveille!

C'etait la leçon du samedi

Belle journée /soirée à tous, c'est un pur bonheur que d' être parmis vous

Metallica et orchestre symphonique
https://www.dailymotion.com/video/x1xud8_metallica-nothing-else-matters_music

Bonjour Nella,

Merci pour toutes ces paroles que tu nous présentes......elles sont pour moi de très belles découvertes.

Hommage à ces troubadours de la poésie.

Belle et bonne journée.

Michel Zim

Bonjour à tous,

Ca fais un petit moment que je n'ai pas posté, c'est chose faite :

Cette chanson a été recueillie à Sorel (Québec) par Ernest Gagnon à la fin du dix-neuvième siècle. Il existe beaucoup d'autre versions de cette chanson ; le galant, hélas, se noie presqu'à chaque fois.


C'était une frégate, mon joli coeur de rose
A la mer à touché, joli coeur de rosier

Y'avait une demoiselle...
Sur l'bord d'la mer pleurait...

Qu'avez vous donc la belle...
Qu'a vous à tant pleurer...

Je pleure mon anneau d'or...
A la mer à tombé...

Que donneriez-vous belle...
Qu'irait vous le chercher...

Je suis trop pauvre fille...
J' n'ai rien à vous donner...

Qu'mon petit coeur en gage...
Pour mon anneau doré...

Le galant se dépouille...
A la mer à plongé...

A la première plonge...
L'anneau d'or a touché...

A la deuxième plonge...
L'anneau d'or a sonné...

A la troisième plonge...
Le galant c'est noyé...

Il allait à la drive...
Comme un poisson doré...

Son père à la fenêtre...
Le regardait d'river...

Faut-il pour une fille...
Que mon fils soit noyé...

Bonjour Nella,

Merci mille fois pour ces poésies que tu nous présentes des deux côtés de l'océan....

Par cette chanson on comprends bien les origines françaises des Québécois.....Ha ce fleuve St-laurent si large qu'on en parle souvent comme d'une mer.

Driver...est le verbe qui dit l'action de celui qui marche sur les billots de bois qui descendent les rivières, un métier extrêmement dangeureux où les hommes se promenaient en courant sur les billots en mouvements avec une longue pic, pour les décoincer et ainsi faciliter leurs descentes jusqu'aux moulins à papier beaucoup plus bas sur les rivières.

En français on dit la '' drave '' ou les '' draveurs ''.

Un livre très important dans la littérature québecoise, écrit par Monseigneur Félix Antoine Savard (*) porte le titre de '' Menaud maître draveur '' et nous raconte cette vie difficile des anciens:



Merci encore de ce beau moment de poésie.....même si triste....nous prouvent que les anneaux de métaux précieux sont nécessaires à la vie.

(*): http://fr.wikipedia.org/wiki/F%C3%A9lix-Antoine_Savard

Belle journée.

Michel Zim

Bonjour Michel,

Merci pour ce petit cours de linguistique international,

J'essayerai de me renseigner sur ce livre.

Belle soirée !

Des mains de femmes, Yves Jamait.

Des mains de femme dans ma mémoire
Traces de souvenirs fragiles
Viennent caresser d'illusoires
Moments de bonheur tactile

Des mains de femme dans mon enfance
Qui me consolent et qui me guident
Et comblent de mon existence
Le vide

Des mains qui touchent à l'essentiel
Des mains qui parlent en silence
Et qui par les mots qu'elles épellent
Effleurent la magnificence
Des mains de femme

{Refrain:}
J'ai tant aimé les mains des femmes
Sur mes maux s'est posé le baume
D'une empreinte ou d'un jeu de paume
De mains de femme
De mains de femme

Des mains qui travaillent le jour
Des mains qui caressent la nuit
Des mains usées dont les doigts gourds
N'auront jamais été vernis

Des mains qui s'insinuent, galantes
Et déboutonnent la pudeur
Et d'autres qui, chastes, se gantent
De la plus douce des candeurs

Comme des ceps des mains noueuses
Par trop d'automnes fatiguées
Des mains tremblantes et veineuses
Que les saisons ont inspiré
Des mains de femme

{au Refrain}

Je garderai en sentinelle
Dans ma mémoire dévoyée
Ces mains ouvertes comme les ailes
Qu'elles m'ont aidé à déployer

Je ne sais plus le goût des bouches
Où mes lèvres se sont posées
Et les cœurs gravés sur les souches
Et leurs serments d'éternité

Et les mots gourmands d'une dame
Délicieusement susurrés
Mais je sais que les mains des femmes
Jamais je ne les oublierai
Mais je sais que les mains des femmes
Jamais je ne les oublierai

https://www.youtube.com/watch?v=VPvDqsYY2AA&feature=related