Mon jardin

(Comme promis un plus joyeux ^^ )




Mon jardin est magique,

J’en ai la certitude,

Il est féerique,

A pris ses habitudes.



Il décide du soleil,

Il décide de la pluie,

Réalise des merveilles,

C’est un paradis.



Aussi, je m’interroge,

Et me demande,

Qui dans mon jardin loge,

Lui donne des offrandes.



Je veux savoir et je veux voir

Aussi, ai-je veillé tard,

Pour essayer d’entrevoir,

Un éventuel magicien ce soir.



Il fait nuit, je ne vois rien,

Mais j’entends de petites voix,

De petits chuchotis de rien,

Des petits pas sous le bois.



Je suis restée jusqu’à l’aurore,

Sans bouger, allongée sous un rosier,

Je m’étais endormie, rêve ou trésor ?

De petits êtres m’ont réveillés…



L’un d’eux a éternué !

Un autre s’est énervé :

« tu vas la réveiller ! »

Un troisième a chuchoté :

« On a bien travaillé ! »



Là, j’ai compris,

La magie n’existe pas,

Mais des êtres si petits, si gentils,

J’en reste coi !



Aussi, pour les remercier,

J’ai déposé avant leur arrivée,

Une écharpe, un repas,

Depuis ce jour, mon jardin est roi…



© E.P.

Bonjour Kokoko,

Merci pour ce poème.

Ce jardin me fait penser au jardin de ma grand-mère.....

La magicienne, c'était elle qui arrosait en priorité ses fleurs. Des dahlias en grande quantité, des roses trémières tout autant, des immortelles inoubliables, rien de plus normal de ne pas oublier les immortels et, cela me revient, des cosmos de toutes les couleurs.

La pluie et le soleil faisaient le reste.

Le reste, des légumes comme tous les jardins de France, qui le temps de la soupe venue étaient récoltés juste ce qu'il fallait tant que l'hiver n'était pas encore dans les parages.

Tu as raison, un jardin est un royaume. Riche celui qui en est responsable d'un seul.

Belle et bonne journée.

Michel Zim

J'aime bien votre histoire . Je vous en livre un autre sauf que cette fois, il a vraiment existé (et la maison aussi... c'est du vécu)


Chez la vieille


Deux tourterelles dans une cage,

Roucoulent, sages,



Les poules sur la table,

Sans gêne s’attablent,



La vieille, un verre de cidre à la main,

Les pousse plus loin.



Une odeur piquante se dégage,

Celle du café se propage.



Les visiteurs ont l’habitude,

De cette maison en désuétude.



A l’obscurité, ils s’accoutument,

Ils oublient l’odeur et fument.



Assiettes murales et dictons

Sont légion,



Crottes, journaux, cageots,

Jonchent le sol vieillot,



Dehors, un tas de charbon,

Plus loin, un endroit d’exception.



Les fleurs, les fruits sentent bons,

Les légumes sont alignés en rangs d’oignons,



Son jardin est coloré,

Et chante sous le soleil d’été…



E.P.