Bijoux à la cheville

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MessageSujet: Diderot et d'Alembert...........................un site extra..................   Diderot et d'Alembert...........................un site extra.................. EmptyJeu 10 Fév - 4:24

Bonjour à toutes et à tous,

L'une des toutes premières encyclopédies commencée avant la révolution française...imprimé sous le manteau....et parvenue jusqu'à nous avec une grande réputation:

http://www.alembert.fr/A.html


On y trouve entre autre:

DÉROCHER v. act. terme de Doreur sur métal, c'est décrasser avec de l'eau-forte ou de l'eau seconde, le métal qu'on veut dorer d'or moulu. Voyez DORURE.

DEROCHER, v. act. (Orfévr.) c'est faire manger le borax vitrifié le long des parties soudées, en les mettant pour quelque tems dans le blanchiment.

DEROCHER, (Vénerie) se dit des grands oiseaux qui poursuivant les bêtes à quatre piés, les contraignent à se précipiter de la pointe des rochers en bas, pour éviter de tomber dans leurs serres.

On voit quelquefois les gros oiseaux dérocher les fans & les biches.

DRILLE S. m. (Bijoutier, Metteur-en-oeuvre, & autres Artistes) espece de porte-foret. Cet outil est une branche de fer ou d'acier garnie vers les deux tiers d'une boule de cuivre, au-dessous de laquelle la branche devenue plus grosse & limée quarrément, est percée de même à l'intérieur, pour y emmancher le foret que l'on enchâsse avec un repoussoir qui s'introduit par un trou qui traverse la branche au-dessus du foret.

Au-dessus de la boule est un morceau de bois qui traverse la branche, aux deux extrémités duquel s'attache une peau d'anguille qui passe par un anneau qui est en tête de la branche. Pour mettre le drille en jeu, il faut faire tourner l'arbre de fer jusqu'à ce que, reployant la peau d'anguille sur lui-même, la traverse de bois se soit élevée jusqu'à l'anneau de la tête. On appuie ensuite sur les deux extrémités de la traverse, & on la fait descendre rapidement. Entraîné pour lors par la force du mouvement orbiculaire, il n'a besoin que d'être aidé dans son action ; en appuyant sur la traverse, lorsqu'elle se dévide, & allégeant la main, lorsqu'elle se releve. Le foret mû par cette force, agit directement & rapidement sur les parties que l'on veut percer ; on s'en sert particulierement pour percer les appliques.

Le drille se nomme encore trépan, par la ressemblance qu'il a avec les trépans des chirurgiens, du moins par sa partie inférieure ; mais il est plus connu sous ce nom chez les Horlogers que chez les Metteurs-en-oeuvre. Voyez la Planche de Sculpture.


TRIBOULET en terme d'Orfevre en grosserie, est un morceau de bois assez gros, d'environ deux piés de haut, taillé en forme d'entonnoir renversé, sur lequel on forme les cercles & les gorges. Voyez GORGES, &c. voyez les Pl. & les fig. Il y en a de buis & de fer, & de toutes grosseurs.

À suivre.....

Belle visite.......attention les pages sont longues à télécharger.

Michel Zim
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MessageSujet: Re: Diderot et d'Alembert...........................un site extra..................   Diderot et d'Alembert...........................un site extra.................. EmptyJeu 10 Fév - 4:30

suite................

Toujours dans cette encyclopédie....

BORAX: (Hist. nat. & Chimie) c'est un sel ou substance fossile, assez ressemblante à l'alun : il est blanc, transparent, composé de crystaux à 6 côtés tronqués par les deux bouts, qui ne sont ni si longs ni si réguliers que ceux du nitre, ni si serrés que ceux des autres sels. Le goût en est d'abord assez doux : mais il devient acre, salin, & nitreux. L'odeur que donne le borax est assez suave au commencement ; mais elle devient ensuite alkaline & urineuse ; c'est ce qui a donné lieu de le ranger au nombre des sels alkalis. Il ne se dissout que dans de l'eau très-chaude.

Les anciens ne paroissoient avoir eu qu'une connoissance très-imparfaite du borax ; ils l'ont confondu avec le nitre que les Grecs appelloient , comme on peut le voir dans Pline & dans Dioscoride : mais il y a plusieurs siecles que ce sel est connu des Arabes qui l'ont nommé baurach, dont il est aisé de voir que le mot borax est dérivé. Agricola l'appelle chrysocolla, en quoi il a été suivi par beaucoup d'auteurs ; nom qui paroît lui avoir été donné à cause de l'usage qu'on en fait pour souder l'or. C'est mal-à-propos qu'on a confondu le borax qui est un sel naturel, avec le nitre qui n'est que factice ; & M. Geoffroi a très-bien prouvé qu'il est différent de la chrysocolle des anciens. Voyez les mémoires de l'Académie des Sciences, année 1732. p. 549. Le peu de lumiere qu'on a eu sur la formation de ce sel a fait croire à quelques auteurs qu'il n'étoit point une production de la nature, mais de l'art : cependant la meilleure division qu'on en puisse donner, c'est en borax crud ou grossier, & en borax pur ou raffiné. On dit que la premiere espece se trouve dans les mines d'or & d'argent des Indes, de la Tartarie, de la Perse, & sur-tout dans l'île de Ceylan, d'où les Anglois & les Hollandois en apportent beaucoup. Il y en a de deux sortes ; l'une est grasse & rougeâtre, l'autre est grise & verdâtre, & se durcit à l'air. Ce borax qui se trouve brut aux Indes, se purifie en Europe, on donne la préférence à celui qui a été raffiné par les Vénitiens, qui en faisoient autrefois un grand débit : tout le secret consistoit, dit-on, à faire calciner le borax, à le faire cuire & fondre dans l'eau avec un peu de chaux vive ; on le filtroit ensuite, & on en faisoit des crystaux attachés à des meches de coton comme le sucre candi. Les Hollandois ont aussi une maniere de le raffiner ; mais ils en font mystere : c'est d'eux que nous tirons celui dont nous nous servons.

Il est bien surprenant que depuis qu'il y a un commerce aussi intime entre l'Europe & les Indes, on ait négligé des recherches aussi faciles que celles qui auroient pû nous mettre au fait, de ce qu'on doit penser sur la formation d'un sel aussi nécessaire qu'est le borax.

Ceux qui ont regardé le borax comme un sel factice, ont prétendu qu'on le faisoit avec du nitre, du sel ammoniac & du sel marin : d'autres ont voulu que ce fût avec de l'urine de jeunes garçons buvans vin, & du nitre.

Voici, suivant Agricola de re met all. lib. XII. la façon dont on fait le borax en Egypte : " Ce dont on fait le nitre n'est autre chose que de l'eau douce, filtrée par des terres nitreuses à laquelle on mêle une lexive de cendres de bois de chêne ; on reçoit l'une & l'autre dans des bassins quarrés de cuivre, où on les fait cuire jusqu'à ce que le nitre s'épaississe. Le nitre tant naturel que factice, mêlé dans des cuves avec de l'urine d'un enfant qui n'a pas encore l'âge de puberté, se cuit dans les mêmes bassins de cuivre. Après qu'il a été suffisamment cuit, on le verse dans des cuves où l'on a mis des fils de cuivre, & en s'y attachant il se fige & prend une consistance. C'est ainsi, continue cet auteur, que se fait la chrysocolle, à qui nous donnons le " nom de borax, qui est arabe.

Avant de faire usage du borax purifié, il est à propos d'examiner s'il n'est point mêlé à de l'alun : en effet, on se sert quelquefois de cette matiere pour le falsifier, celui qui est dans ce cas, n'est pas si blanc ni si leger, & n'enfle point au feu comme celui qui est pur ; on peut aussi en reconnoître la bonté à sa clarté & à sa transparence ; en le portant sur la langue, il ne doit avoir que très-peu de goût après le raffinage.

Le borax est d'un grand usage, & a beaucoup de propriétés dans la Chimie & la Métallurgie : lorsqu'on le met sur le feu, il enfle d'abord très-considérablement, & donne une écume blanche & legere ; il devient ensuite très-fluide ; & lorsqu'il est refroidi, il forme une espece de verre assez beau : il rend vitrifiables toutes les terres auxquelles il est mêlé.

Mais sa propriété principale est de faciliter infiniment la fonte de tous les métaux : cependant avant de s'en servir pour cet usage, il est important de commencer par le faire fondre à part dans un creuset dont il n'occupe tout au plus que le quart, parce qu'il s'éleve fort haut ; il faut aussi ne faire qu'un feu modéré tout-autour, & le retirer aussi-tôt qu'on n'entend plus de bouillonnement ; car si on poussoit trop le feu, il se vitrifieroit & seroit moins propre aux différens usages auxquels on l'employe. Lorsque les métaux sont divisés en particules déliées, séparées & éloignées les unes des autres, le borax en un véhicule très propre pour les réunir, les rapprocher & les rassembler, pour ne former qu'une même masse ou régule ; la moindre quantité de saletés ou de matieres hétérogenes est capable d'empêcher cet effet.

Pour remédier donc à cet inconvénient, on employe le borax. Ce sel facilite la réunion des parties métalliques, les fait tomber au fond du creuset, & vitrifie les scories & les saletés qui s'y trouvent, en les poussant vers la surface. Un autre avantage que les métaux en fonte retirent du borax, c'est qu'il les environne d'une espece de verre mince & délié qui les défend contre les impressions de l'air & du feu : joignez à cela qu'il dispense de faire beaucoup de feu, & qu'il ne se mêle point aux métaux. C'est pour cette raison qu'il est d'un si grand usage pour brasser & souder tous les métaux, tels que l'or, l'argent, le cuivre & le fer.

Il est à propos d'enduire de borax les creusets & vaisseaux destinés à fondre les métaux précieux, comme l'or & l'argent ; parce qu'au moyen de cette précaution on les en retire plus aisément & avec moins de perte après la fonte.

Le borax a la propriété de pâlir l'or ; c'est pourquoi lorsqu'on s'en sert pour la fonte de ce métal, il faut y joindre ou du nitre ou du sel ammoniac. Ces sels maintiennent l'or dans sa couleur naturelle ; mais il faut prendre garde de ne les point mettre tous deux, parce qu'il arriveroit détonation.

M. Lemery le jeune a donné plusieurs mémoires curieux sur le borax, qu'on peut voir dans les mémoires de l'académie royale des Sciences, an. 1728 ; item années 1719 & 1732.

On fait usage du borax dans la Medecine ; on le regarde comme très-propre à diviser & atténuer les humeurs visqueuses & pituiteuses, & fort bon dans les maladies qui sont causées par l'épaississement des humeurs ; il est apéritif, diurétique & abstergent ; il agit sans causer ni corrosion ni inflammation. On peut le donner depuis cinq grains jusqu'à un demi-scrupule, en poudre, dans du vin, dans un oeuf, ou dans quelqu'autre véhicule.

Le borax entre dans la composition du sel sédatif de Homberg. Voyez SEL SEDATIF.

Mais on le regarde sur-tout comme un très-puissant emménagogue, & comme un excellent remede pour les accidens qui accompagnent les accouchemens ; mais il devient plus efficace si on le mêle avec la myrrhe, le safran, la cannelle, des sels alkalis ; ou, ce qui vaut encore mieux, avec le nitre, le cinnabre, ou d'autres remedes antispasmodiques.

Suivant M. Lemery, la solution du caput mortuum du borax pousse fortement les urines, & fait sortir la gravelle. Il est très-styptique & astringent. On le met aussi au nombre des cosmétiques : on lui attribue la qualité de blanchir le teint, & de faire disparoître les taches de rousseur. La poudre emménagogue de Fuller se fait en prenant de borax de Venise 15 grains, myrrhe 12 grains, safran 3 grains, huile de clous de girofle une goutte : mêlez & faites une poudre, qui est bonne pour provoquer les regles. (-)

Belle journée.

Michel Zim
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MessageSujet: Re: Diderot et d'Alembert...........................un site extra..................   Diderot et d'Alembert...........................un site extra.................. EmptyJeu 10 Fév - 14:36

Salut Michel ,

Merci pour ce filon inépuisable ! Très intéressant !
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