Fabergé, le joaillier du tsar. (sans vidéo)

Bonjour les terriens/nes.

J'ai vu par hasard ce matin sur Arte HD : Fabergé, le joaillier du tsar,
55 minutes de bonheur ou j'ai découvert pour la première fois qlqs oeufs de Carl Fabergé
avec énormément de détails.

A voir absolument, rediffusion : 21.07.2012 à 13:10

Je pense que cette vidéo sera sur le site d'Arte après le 21/07 pour qlqs jours...

http://www.arte.tv/fr/Programmes-a-la-semaine/244,broadcastingNum=1351214,day=3,week=28,year=2012.html?fromRSS=true

Bien à vous.

Kantik

Impossible de voir la vidéo depuis ici............
Aurait bien aimé savoir si l'on parlait de notre compatriote ????????
J'en ai surement deja parlé, mais je ne resiste pas ( oui je n'ai aucune volpnté, homme de peu de foie hihihi )
c'est long je sais................ mais pour une fois qu'un de me mes pmessage depasse 4 lignes.

François Birbaum

François Birbaum, créateur des oeufs Fabergé.

Des plus célèbres aux moins connus, quelques Fribourgeois ont fait preuve de génie en créant ou en innovant. Auteur de l'exposition consacrée au "Génie inventif de Fribourg", sur le stand de la Ville, invitée d'honneur de l'édition 2007 de la Foire de Fribourg, l'historien AlainJacques Tornare nous parle ici de François Birbaum (1872-1947), un pur produit made in Fribourg, qui connut le succès dans la Sainte Russie.

Le 6 septembre 1872, Franz-Peter/François-Pierre Birbaum naît à Fribourg, l'année même où Pierre-Carl Fabergé, alors âgé de 26 ans, prend la direction de la firme familiale dans la capitale des Tsars. Avant sa naissance, ainsi que nous le révèlent les recherches de l'historienne Eveline Maradan, les parents de François-Pierre habitent au Saint Home-Bon (Abbaye des Tailleurs, au 39, rue de la Neuve-ville). Son père, le boulanger Pierre-Eusèbe Birbaum, fils d'Ulrich et d'Anna, née Zamofing, tous deux originaires de Tavel/Pafers, est né le 13 juin 1839. Le 7 novembre 1870, il épouse Marie-Victoire, née le 20 décembre 1845, fille de Pierre Bruno Uldry, originaire de Fribourg, et d'Anne-Marie, née Sudan, de Bulle.

En décembre 1870, la famille Birbaum se déplace de quelques centaines de mètres, franchit la Sarine et s'installe dans un logement plus grand à la Planche-Supérieure (actuel n° 37, juste à côté de l'Auberge de l'Epée). L'oncle de Pierre-François, Aloyse Uldry, appelé à une vocation religieuse, semble avoir joué un rôle déterminant dans son éveil à l'art. Le jeune garçon fréquente le Collège Saint-Michel, passage obligé pour tout écolier doué. Outre un solide bagage intellectuel, l'institution marque généralement à jamais l'esprit de celui qui y est inscrit. Sur le tableau des prix et des élèves distingués pour l'année 1884/85, section industrielle, le nom de François figure en bonne place. Il se distingue en calligraphie, où il obtient un 7 (très bien), tout comme en dessin académique.

Le soleil se lève à l'est!

Face à une démographie importante et faible pourvoyeur d'emplois, le canton de Fribourg "exporte en masse" ses ressortissants en surnombre. Aussi, à la fin du XIXe siècle, la Russie est-elle devenue une porte de sortie honorable tant pour les lettrés cherchant à se placer en qualité de précepteur (-trice), que pour les vignerons et autres artisans. Peu après le décès de sa mère survenu le 10 août 1886, François se voit contraint de mettre un terme à sa scolarité fribourgeoise. Le 5 octobre 1886, alors âgé de 14 ans, il obtient un passeport pour se rendre à Saint-Pétersbourg. C'est que d'autres Birbaum l'ont précédé en Russie. Ainsi Amélie, née Blanc, veuve de Philippe, s'installe au pays des Tsars en 1877 avec son fils, le commis-négociant Antoine Birbaum.

Pour Eveline Maradan: "Birbaum contribua à apporter ses lettres de noblesse à cette émigration civile si peu spectaculaire à l'époque. Tandis qu'autrefois ses compatriotes versaient le sang sur les champs de bataille de l'Europe et jusqu'en Russie, Birbaum fit couler l'or et l'argent dans l'atelier Fabergé", qui produisit une cinquantaine d'oeufs pour le compte des empereurs. Artiste, artisan et concepteur accompli, l'enfant de la Basse-Ville devient "Premier Maître" chez Carl Fabergé, joaillier des Tsars, avant de prendre la direction de l'entreprise en 1895. Entre 1893 et 1920, devenu Frantz Petrovich, il définit le "style Fabergé" et assure la formidable diversité de la production des ateliers. Il dessine ainsi et collabore à la réalisation de plus de la moitié des veufs impériaux, oeuvres d'art qui nous fascinent toujours autant. C'est ainsi que l'"oeuf Rothschild Fabergé", vendu aux enchères chez Christie's à Londres le 28 novembre dernier, s'est "arraché à 20,5 millions de francs suisses. Dans un tout autre esprit, un journal alla récemment jusqu'à faire de l'oeuf Fabergé l'ancêtre du "Kinder Surprise", dans la mesure où l'intérieur de l'oeuf recelait toujours un secret qui n'était révélé que lors de sa traditionnelle livraison à Pâques. Ainsi l' "oeuf Rothschild Fabergé" comporte un coq miniature, incrusté de diamants, qui sort pour marquer chaque heure en agitant ses ailes, opinant de la tête et ouvrant son bec pour chanter!

Membre fondateur de la Société russe d'Art et d'Industrie, le Fribourgeois allait imprégner de son style nombre de bijoux et fut le créateur de toute une série des célèbres oeufs offerts par les Tsars à leurs proches. C'est lui encore qui automatisa la production par le recours à la machine partout où c'était possible, donnant ainsi naissance à un domaine nouveau: l'art industriel.

A l'ouest rien de nouveau!

Birbaum figure donc parmi ces Suisses prestigieux qui contribuèrent à bâtir la Russie moderne, tels les fameux architectes tessinois qui construisirent Saint-Pétersbourg pour la plus grande gloire de Pierre le Grand. Contraint de retourner en Suisse après la Révolution d'Octobre 1917, l'ancien chef d'entreprise et designer de Fabergé entame dès lors à Aigle une seconde carrière, tout aussi méconnue, bien que novatrice, celle de pastelliste raffiné, d'orfèvre et de bijoutier. Si Fribourg lui consacre une exposition de tableaux en 1921, le créateur des oeufs Fabergé, appréciés dans le monde entier, sera redécouvert en 1997, grâce à l'heureuse initiative d'Eric-Alain Kohler, son biographe, et de l'Association des Amis de François Birbaum, initiative qui débouchera sur un magnifique hommage publié par Pro Fribourg et sur des expositions à la Bibliothèque cantonale et universitaire de Fribourg, ainsi qu'à Aigle.

1700 N° 241 - janvier 2008 - Alain-Jacques Tornare

Salut Kantik

Merci pour ce lien !
Je viens de visionner le documentaire , quelles merveilles que ces créations , quel Art , d'une subtilité sans pareille

Jacques , es-tu certain de ne rien visionner sur cette adresse ?
http://videos.arte.tv/fr/videos/faberge-6785112.html

... Je ne voudrais pas te décevoir mais on n'y cite pas François Birbaum

* Tu pourras peut-être profiter de la rediffusion le Samedi 21 juillet 2012 à 13h10 ...

Danielle,

Non impossible, ic au TDCDM toutes les emissions en rediffusion nous sont indisponible, raison de droit parrait-il!!!!!
J'enrage souvent, car je trouve que cela serait vraiment un plus pour les expatriés, qui souvent vivent dans des pays ou la télé, les info ne sont pas dans leur langue, et cela permettrait de garder une proximité avec le continent.

Bref, je m'en doutais bien des le debut, mais bon comme l'espoir fait ........
douce journée.

Salut Jacques ,

... Cependant je ne comprends pas pourquoi tu ne peux avoir accès au document video sur internet ??

J'ai trouvé les 15 premières minutes en allemand sur youtube
‪Faberge - Ostereier für die Zaren‬-Bernd Boehm
Die ersten 15 min von 52 min
https://www.youtube.com/watch?v=LVoyOEVsq-k

Je n'en ai pas trouvé la suite ...

Tu verras sur la page d'autres propositions sur le sujet , mais le document de Bernd Boehm est de loin le meilleur tant au niveau de l'enchaînement que de la qualité des images

@ bientôt

Re ...

A propos de François BIRBAUM , je vais de ce pas ranger dans la Bibliothèque le livre mentionné par Alain-Jacques Tornare dans l'article que tu nous cites .

" François Birbaum Premier Maître Du Joailler Fabergé 1872-1947" écrit par Eric-Alain Kohler, Tatiana Fabergé, Evelyne Maradan et d'autres ...

Sur ce document pdf de Alain-Jacques Tornare , " Le Génie inventif de Fribourg"
on parle de François Birbaum aux pages 8 et 9

http://www.casimages.com/f.php?f=120710112839489822.pdf

Merci à toi Jacques , de remettre à jour cette information importante , qui recadre quelque peu le contexte officiel unilatéral ...

bonsoir,
tres chouette video, du travail vraiment superbe
bonne nuit
patt