Des nouvelles de la BJO

Bonjour à toutes et à tous,

Le monde et ses technologies modernes ( et la concurrence asiatique j'imagine )  pousse la BJO à moderniser sa communication tout en renforçant sa volonté d'être perçue comme le centre de formation le plus important du métier.

http://www.ecole-privee-bjop.com/actu/conference-de-presse-de-la-haute-ecole-de-joaillerie-presentation-de-sa-nouvelle-identite#.Wg3jSHU1_CL

http://www.ecole-privee-bjop.com/files/croogoImg188x1/no_crop/6217/Communique%20de%20presse%20post-conference%20de%20presse%209%20nov%2017.pdf



Pourvu que jamais ne soit abandonnée la formation classique à la main sans aucun moulage.

Bonne lecture

Belle journée.

Michel Zim

Extrait du communiqué de presse.

Il faut je crois ici lire entre les lignes.

L’international : au cœur de la stratégie
Il existe aussi des formations destinées aux
étudiants étrangers. Ces formations intègrent
toujours la volonté de rattacher l’enseignement de
l’Art joaillier à la France et à sa culture.
La présence à l’international est au cœur des
préoccupations de l’école. Celle-ci est aujourd’hui
sollicitée par plusieurs pays étrangers, universités
de Chine et d’Afrique, et par des gouvernements
comme le Botswana, 1er producteur de diamants
de joaillerie au monde. Malgré ces nombreuses
sollicitations, la Haute Ecole de Joaillerie n’ouvrira
pas d’antennes extérieures. Elle souhaite se
développer à l’international mais de façon
maîtrisée, pour former de jeunes étrangers et en
faire les ambassadeurs du goût et de la culture
française dans leur pays.

Dans les décennies à venir, la 3D fera une concurrence folle à ce qui traditionnellement faisait la force de paris et des pays européens.

Les artisans et les grandes marques  (?)  qui sauront se démarquer par le travail fait entièrement à la main auront un avenir assuré, à condition de communiquer sur les avantages de ce choix.

Belle journée.

Michel Zim


Elle souhaite se
développer à l’international mais de façon
maîtrisée OUI MAIS COMMENT ?

Bonjour Michel,

Merci pour ces liens.
Reste à espérer que cette école ne s'étouffe pas sous de nouveaux titres pompeux...
C'est bien de vouloir se vendre et s'auto-proclamer meilleur des meilleurs, mais il serait dommage qu'ils oublient leur mission première, à savoir la formation traditionnelle des futurs bijoutiers - joailliers.

Cette communication de l'école ne semble pas aller dans ce sens... La Haute École de Joaillerie finira-t'elle par succomber à la tendance actuelle ?... De la suffisance, beaucoup de paroles pour peu de résultats...

Bonjour Macma,

En effet j'ai peur que cela ait un côté baratin. La BJO est devenue, depuis 1976 ( loi du 1 % patronal )  une usine à formation. Même en se présentant sous trois dénominations distinctes le risque pour cette école, sachant que la haute joaillerie se plie en bonne partie à la 3D, est de se faire concurrencer extrêmement facilement de plus en plus par toute la planète qui elle aussi a accès à la puissance des ordinateurs et aux imprimantes 3D............

Je suis certain que les responsables sont conscient de ce risque. Comment Paris pourra-t-elle conserver sa position en principe première ????? La concurrence est déjà très forte ailleurs dans le monde.

Sacré dilemme          

Une chose est certaine, elle a en main, tout ce qu'il faut pour poursuivre cette mission prioritaire, celle d'enseigner toutes les techniques classiques, les seules qui permettent de maintenir un haut niveau d'artisans ou d’ouvriers au service de la bijouterie-joaillerie française.

Pour ma part je suggérerais que la BJO et les hauts responsables du pays aident à faire disparaître (*)  tout ce qui empêche les jeunes à s'Installer comme artisan partout sur le territoire de la République.....mais.....

À Suivre......

Belle journée.

Michel Zim


(*) Supprimer cette histoire d'un local commercial pour avoir le droit de pratiquer ce métier comme artisan ou comme autodidacte voulant travailler les métaux précieux.

Bonjour,
J'ai du rater ce sujet, dommage car les liens ne sont plus actifs,

Je découvre aujourd'hui que l'école du Louvre, appelée Haute école de joaillerie désormais ne fait plus de cap sauf en alternance ou en formation pour adulte.
L'école a ses propres diplomes en formation initiale (dans le cursus scolaire):
Csj en 3 ans à la place du cap en 2 ans
Et bachelor design en 3 ans pour ceux qui ont un bac ou un bma.

Est ce que quelqu'un a plus d'infos sur le sujet, les raisons de ce changement?

Bonne journée

Bonjour TimTamTom,

Est ce que quelqu'un a plus d'infos sur le sujet, les raisons de ce changement ?

Triste

L'école est maintenant sous l'emprise des grands groupes qui contrôlent presque toutes les marques de joaillerie parisiennes.

Tout ce petit monde ayant décidé de favoriser grandement la fabrication via la 3D et la fonte, les nouvelles formations seront donc prioritairement au service de cette politique et non dans le but de produire des ouvriers ou des artisans pouvant éventuellement devenir libre et indépendant du marché.

J'ai bien peur que ces nouvelles politiques ne jouent au final contre ce qui faisait la gloire de la profession à Paris.

À suivre......



Michel Zim

'' Une formation approfondie sur les savoir-faire de la fabrication qui sont au cœur de ce métier, avec notamment un accent mis sur la CAO/CFAO.''



https://hauteecoledejoaillerie.com/formations/certificat-superieur-de-joaillerie/

Je ne connais pas les enseignements de cette formation,
Mais je vois :
"FORMATION DE 3 ANS DONT :                            

– 3500 heures de face à face pédagogique.                              
– 350 heures en autonomie.
– 38 heures / semaine."


En plus je n'ai pas l'impression que dans ces heures il y ait autre chose que des enseignements liés à la profession.
C'est très différent du volume horaire actuel du cap, autour de 1200h d'enseignement professionnel en tout sur 2 ans.
C'est quand même une rupture radicale, ils reviennent au volume horaire que tu as connu dans les années 70.

Bonjour TimTamTom,

C'est quand même une rupture radicale, ils reviennent au volume horaire que tu as connu dans les années 70.

Hé oui jadis, on passait une année complète à apprendre toutes les techniques propres à la bijouterie puis une autre année à apprendre toutes ( ou presque ) les techniques propres à la joaillerie, toujours à la cheville et toujours entièrement à la main.

C'est à partir de 1976, que la dérive s'est mise lentement en place, par l'ajout d'une taxe de 1 % imposée à toutes les fabriquant du métier.

Ces nouvelles rentrés d,argent ont profondément changer le mode d'enseignement,

Puis sont arrivés les ordinateurs et la CAO, adoptés malheureusement par toutes les grandes marques.

Je comprends très bien que le monde moderne impose sa présence, mais pour réellement connaître le métier, il faut que la formation soit à temps plein à la cheville.

La présence des ordinateurs, de la 3D, et tout le temps passé à autre chose que la cheville elle-même ne pourra que jeter tous ces jeunes dans les bras du marché qui bien sûr préfère ne pas avoir de concurrence artisanale indépendante.

Je reste persuadé que la BJO peut encore enseigner les méthodes classiques du métier, mais en quantité suffisante, là j'ai un petit doute.

À suivre.

Michel Zim