Bonjour Emmyj,
La méthode hydrothermale est comme une grosse cocotte minute.
Imagine que dans cette cocotte on mette un liquide qui permet de dissoudre les composantes de base du cristal que l'on cherche à obtenir synthétiquement.
Par exemple une poudre de Al2O3......qui une fois cristallisée donnera du saphir ou du rubis tout dépendant de l'oxyde colorant que l'on aura décidé d'y ajouté.
Sachant que la cristallisation se produira facilement en abaissant la pression de la cocotte, pression qui aura servi avant à sursaturé le mélange.
En diminuant lentement la température....on fera descendre la capacité de ce liquide à dissoudre les composantes du saphir....qui n'auront d'autres choix que de se cristalliser dans le fond de la cocotte.
Tu peux facilement chez toi réussir ce même phénomène en sursaturant une quantité de sel, ou de tout autres cristaux, comme du sulfate de cuivre...Jolis cristaux de couleur bleus....dans une quantité d'eau très chaude....et en refroidissant tu verras apparaître des cristaux...quelques uns si le lieux est sans vibration et des milliers si ton domicile est tout près d'une route ou d'une chemin de fer.
Chatham et Gilson sont des méthodes hydrothermales:
En fait, cette méthode reprends ce qui s,est passé dans la nature il y a fort longtemps, notre terre, contrairem,ent à ce que l'on raconte et une soupe qui ne cesse de refroidir.....ce qui nous donnes les critaux que nous taillons, collectionnons et sertissons avec plaisir.
À ce sujet, détruire un cristal est un geste irrémédiable...ce qui n'est que rarement le cas pour le monde animal et végétal.
J'èspère que mon explication te mettra sur la bonne voie.
Belle journée.
Michel Zim
Article intéressant sur la fabrication de cristaux à l'air libre...on peut y voir les fameux cristaux de sulfate de cuivre...souvenirs de mes premiers émerveillements pour le monde des cristaux.
http://cristallographie.free.fr/index.php?title=Principe
En cocotte, la pression permet de produire avec un meilleur contrôle..
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Tout ce qui vaut la peine d'être fait, vaut la peine d'être bien fait.