Votre plus grosse boulette

bon ben, sujet un peu fragile je dirai mdr mais bon, je pense que tout le monde ici a déjà fais une gaffe sur un bijoux, ou cassé une pierre de valeur, fin un accident est vite arrivé et pas forcément du a une incompétence de notre pars, bon ben je commence,

je précise que pour l'instant ces la seul gaffe grave que j'ai faite, et malheureusement du a une grosse inattention de ma pars, donc ça ces passé pendant mes premier stage, heureusement l'école étais assuré. j'ai reçu de mon maitre de stage une petite statuette de plomb qui venais d'un client, elle datait d'avant la 2eme guerre mondial le client y tenais beaucoup apparement et voulait qu'on lui crée une petite boite en pendentif pour accueillir cette même statue, j'ai donc commencé ma boite en argent, étant pas très expérimenté elle m'a demandé un temps fou pour ça réalisation, mais bon j'ai fini par la terminé, je mets donc ma statuette de plomb dans la boite afin de voir si tout concorde bien je mes le petit couvercle, et je me rend compte que une petite soudure a mal coulé, impatient de terminé ce projet qui dure depuis 3 Jour , je pose donc la boite en argent sur ma pierre réfractaire et entame la chauffe afin de faire coulé un peu la soudure.

je prend ensuite ma pince a feux pour mettre la boite sur un tas afin quel refroidisse, c'est la que en agrippant la pièce je me suis rendu compte quel était anormalement lourde , ça a tout de suite tilté dans ma tête que la phrase suivante est sortie toute seul " Ho le con ! ! ", mon maitre de stage approche en rian pensant que j'avais fais rien de bien grave, mais j'ai vite vu son sourire baissé lorsque j'ai ouvert la boite, avec au fond un lingo de plomb, la statuette était donc détruite, et le boitié en argent aussi par la même occasion ( plomb en fusion + argent vous connaissez le résulta ).

voila

cela dit, j'étais apprenti, je ne remets pas la faute sur lui mais bon si moi j'avais un apprenti je lui confierai pas des pièce de client ( mais bon y devais être loin de ce douter que je ferai une connerie pareil ). ensuite il m'a confirmé que ça arrivai a tout le monde que on ferais marché les assurance de l'école et que ça ne jouerai pas sur mon évaluation de stage. fin de l'année j'aurai été le seul de la classe a ne pas voir mon évaluation de stage, j'apprendrai 1 an plus tard qu'il m'a tellement rabaissé et critiqué dans l'évaluation que les prof on décidé de ne pas tenir compte de celle ci, en effet les prof me donnant cours savais que je me débrouillais très bien en bijouterie ayant fréquemment de bonne note. il ont donc préféré ne pas me montré cette évaluation afin que je ne perde pas confiance en moi.

voila ^^ félicitation a ceux qui aurons lu jusqu'au bout ^^, merci

Bonjour Raphaël ,


Pourquoi ne lirait-on pas jusqu'au bout ? C'est intéressant et sincère
L'erreur est humaine . Qui n'en a jamais fait ?

Le prof qui se trompe dans le décompte des points d'un contrôle , le facteur qui se trompe dans l'adresse de destination , le laborantin qui se trompe de titulaire pour des analyses , le dentiste qui oublie que son patient est allergique aux piqûres anesthésiantes , le gemmologue qui identifie comme authentique une gemme synthétique ... etc

Mais voilà ! Souvent , les émotions sont parfois plus fortes que le raisonnement ; on explose pour une boulette ,surtout quand elle détruit un objet -fétiche !
C'est comme si on était atteint , amputé d'une part de son patrimoine !

Je me souviens avoir été victime d'une boulette horrible au Maroc aux débuts de mon séjour , il y a 30 ans .
Une amie m'avait envoyé pour cadeau de Noël une Topaze de Guyane , vraie ou pas je ne sais ... je n'ai pas procédé à une vérification ...
J'ai voulu la monter sur une bague en argent , seul métal que mes moyens me permettaient à l'époque ...

Je me suis adressée à un bijoutier -joaillier qui ... a scié la culasse pour la placer dans le chaton à griffes qu'il avait élaboré pour la pierre ....

L'horreur !
Lui , le pauvre , n'y connaissait rien en pierres , il avait coutume de travailler l'argent et le corail ; sa patronne , la propriétaire du magasin et de l'atelier , était totalement ignare et inculte en bijoux et ne lui a donc prodigué aucun conseil utile ...
J'ai eu droit à des excuses , parce que j'avais signalé le fait d'ailleurs .... Sinon , ils n'en auraient pas été conscients !!

Je suis retournée chez eux parce que Si Mohamed travaillait correctement . Sans rien demander , j'ai eu droit à des réparations gratuites , .. toujours très bien menées , et parfois très délicates par ailleurs !

* Quand un enfant met la "bague de fiançaille " dans les toilettes et tire la chasse d'eau pour la voir s'échapper , allez-vous le tuer ? ... C'est arrivé à une personne de ma connaissance !

Il ne faut pas s'attacher aux objets , seulement en jouir, tant qu'ils sont là ... comme la vie !

Il y a des boulettes bien plus pernicieuses et conséquentes que celles du bijoutier

Belle continuation , Raphaël !

Anecdote tres sympa! Trois jours pour une boite ce n'est pas tres long je trouve...

Bonjour à toutes et a tous !

vaste suget ,annodin et combien présent ,car il est tout les jours d'actualité ,ben ouis ,comme dit le proverbe "Il n'y a que celui qui ne fait rien qui ne fait pas d'erreur " .

Ma boulette a moi c'est passé il y a une dizaine d'années ,je commençais a percer sérieusement les perles de Tahiti ,je veux dire par là que je montais une dizaine de colliers par semaine ,quant c'était pas plus ,bref une certaine réputation et un savoir faire s'installait,les clients ,et pas des moindres ,ici ,c'est petit ,tout va vite ,les clients me faisaient une totale confiance sur le sens et le choix et du forêt et du perçage .

Il faut vous dire que percer une perle de Tahiti n'est pas une opération compliquée en soit mais le plus dur est de déterminer l'endroit ou vous allez la percer ,souvent la perle et le bon sens vous aide ,mais souvent vous hésitez deux ou trois fois quant a savoir sio vous avez bien choisis ,qui plus est quant les perles ne sont pas les votres le stress s'ajoute ;

Enfin ,donc ,j'y vient ,un de mes client depuis deux ou trois ans me confie un magnifique ,rang de 37 perles multicouleurs,classées en catégorie A+ (le top ) et d'une grosseur allant de 12 mm a 15.50 .

Je commence le travail sans aucun problème jusqu'à la perle centrale ,et là la tuille ,les machoires de ma machine a percer se dessèrent au moment ou je fais pivoter le chariot pour effectuer le perçage de l'autre face de la perle .

Petite disgréssion pour ceux qui n'auraient jamais utilisé une machine a percer les perles ,elle sont fabriquées au Japon avec des moteurs de chachines a coudre ,mais leurs particularitées résident dans un chariot qui supporte deux mordaches en laiton qui sont réglable "en même temps " par un système de vis sans fin ,le chariot pivote sur lui même et avance de manière latérale ,c'est la perle qui va sur le "drill Bit" ou couteau ,on n'utilise pas de forêts hélicoïdeaux pour percer mais des "couteaux" ;

bref au départ du travail vous pincez fortement ...mais pas trop ,faut diser ,la perle entre les machoires en laiton ,et ensuite a l'aide d'une poignée vous faites avancer le chariot sur le couteau tournat a une vitesse donné ,et et cela pour un coté de la perle ,il n'est pas question de percer une perles de plus de 9 millimêtre d'un seul coup ,et donc vous faites pivoter le chariot rotatif a 90° pour percer l'autre coté .

et a ce moment (malheur et damnation..j'aime bien ce juron ..!) mes machoires se déssèrent un tantinet ,la perle pivote sur elle même et comme je sui lancé j'entame le perçage a un endroit légèrement différent de celui prévu innitialement ,la merde ,vraiment ,je me prends la tête,comment le dire a mon client ,qui est aussi uin ami ,mais pas au point de ne pas m'engueuler ,il a en plus 4 ou 5 ans de plus que moi et a une relation particulière avec ses colliers ,il faut lui reconnaitre qu'il a un gout particulièrement sur en la matière et que chaque perle composant ses colliers est tournée et mise en place avec dicernement ,le roi de mes clients en plus et un homme de gout ;mais là il va péter un cable ,c'est sur en plus il devait partir aux USA pour présenter sa collection donr ce collier devait en être une des pièces maitresse ....j'étais dans la moise j'usque au coup ,je ne parle même pas d'assurance ,je n'en avais pas ,et de toutes façons ,les assurances .....bref je fais le tour de la ville et de mes aitres clients pour trouver un perle de la même eau ,et j'en vois des perles ,et des prix aussi .......j'arrive au bout du compte a trouver une perle qui pourrait aller ,même taille couleur approximativement la même ,et d'un prix a la vente au détail de 1500 euros ,....bon ben quant y faut ..;y faut hein ,et puis une connerie ça se paye ! je l'à prends en confié ,maintenant il faut passer l'épreuve de raconter ,s'escuser ,s'humilier enfin se foutre plus bas que terre en se traitant d'incapable ,et de nul ,on va tout arréter on est pas un bon on s'ai pris pour un cador ...etc etc etc etc etc ,vous voyesz le film hein ...?

eh bien non pas de cris ,pas de larmes ,pas d'insulte ,aucun grief ,(on n'en pense pas moins sans doute) bon c'est pas grave ,ouais c'est con ,mais bon y'a que ceux qui etc etc etc ,mais y'a quant même un hic ,c'est que la perle n'est pas augout de mon client et que ,non ! vraiment elle va pas dans le collier ,combien tu l'as payer ,quoi 1500 euro mais t'es Ouf ,et c'est un ami qui te l'à vendu ,Rapportes-là !

Le fin mot de l'histoire ...il avait une autre perle qui pouvait passer mais il préférait la mal percée,, je l'ai accompagné au USA cette fois là comme traducteur et il a vendu le collier au Rockefeller center a Manhattan en septembre 2000 ,et en plus avec la perle qui tournait comme un villebrequin sur son axe ,en compenssation il proposait avec le collier une autre perle ,la seconde pour le cas ou le client ne voudrait pas de celle percé de travers ,le collier c'est vendu ,j'étais là ,pour la somme de 90 000 $ .

Depuis je fais encore plus attention ,mais ....et quant je trtavaille sur ses colliers je suis très attentif a ce que fais ,il ne m'en a jamais plus reparlé ,mais c'est un Monsieur !et il n'y a& que moi qui touche a ses perles .

Nul n'est a l'abri d'une erreur ,mais c'est vrai que l'innattention fait de gros dégats ,et pas qu'au volant ....

Cent fois sur ton ouvrage .......

bien a vous tous ,et désolé pour la longueur de l'histoire ,

Tiens voici Une photo de ma "Troulloteuse" de perle

Bonjour Raphaël,

Ton prof aurait dû certes te surveiller de plus près sachant que le client tenait ( et c'est normal ) à sa statuette.....mais bon les profs aussi font des boulettes.......

Je sais que l'on me trouve trop long dans mes explications, et que souvent je parle beaucoup, mais je sais que finalement avec plus de nuances et beaucoup de bonnes argumentations, l'élève, somme toute, apprendra plus vite.

Il m'est arrivé...hé oui, au début à Québec....en 1980 environ..... un bel accident.

Je venais de faire une très grosse bague en argent avec un superbe cabochon de cristal de roche avec de très belles inclusions de rulite, à une très gentille cliente.....mais la bague était un peu trop grande, et même si je savais qu'il était dangeureux de chauffer la bague, j'avais pris la précaution de la tremper dans un mélange de sable et d'eau dans un dé à emboutir, technique assez classique....pour faire la mise à grandeur.

Ce que je n'avais pas prévu est que cette bague étant très massive et que la chaleur s'y propagerait à merveille dans l'argent, et HO MALHEUR, une fois la soudure terminée, j'ai constaté que la superbe pierre était cassée net en deux au beau milieu.........

Depuis ce jour, je refuse de mettre à grandeur avec soudure sans enlever les pierres. C'est plus long mais je n'ai plus jamais eu de problème, car je veux que mes mises à grandeur soient impécables, et que la forme intérieure des bagues soient elles aussi parfaitement rondes.

Les seules pierres que j'accepte de chauffer sont les diamants, et encore à condition qu'ils soient plutôt petits, je ne chaufferai donc jamais un diamant de un carat........même si je sais que cela est possible.

Je ne veux plus jamais jouer .......avec le feu.

À l'époque j'avais offert des fleurs à cette cliente pour compatir à sa tristesse, je lui avait ensuite fait tailler une autre pierre dans une autre matière.......étonnament un très gros cabochon de spinelle synthétique bleue......et je dois dire que la bague était superbe et qu'elle l'est encore.......et la cliente garde finalement un bon souvenir de ma réaction en tant que fleuriste et du fait que j'ai assumé financièrement toutes les conséquences de ma.....bêtise....

Allez.........Au suivant.........


Belle et bonne journée à toutes et à tous.


Michel Zim

Bonjour Eddy,

Que nous sommes heureux de te lire.......tu nous raconteras le cyclone.

Quand je pense que tu as percé des dizaines de colliers par semaine et que moi je n'en ai vendu que trois depuis que je vends des perles de Tahiti............

Tu dois en voir des merveilles......et il en ont de la chance tes clients de pouvoir profiter de cette expérience que tu as dans le perçage de ces perles.

J'ai déjà vu cette machine faite au Japon ( Vive le Japon....c'est plus fort que moi... ) et elle sont drôlement efficaces ces bécannes....par contre tu nous dis que tu tournes à 90 degré.....180, serait plus sûr pour percer de l'autre côté .

Merci de cette histoire qui se termine bien, je comprends bien comment tu devais te sentir........

Belle journée Eddy.....et que ta journée soit de belle météo.....et de calme.

Michel Zim

Bon d'accord ,MERCI MICHEL de m'avoir mit le nez dedans ,j'ai hésité après m'etre relus ,90 ?? 180 j'ai pas fais attention .

Sympha les copains ,et vlan ,dans tes 22 metres ...

Et pis c'est pas moi c'est ce débile d'ordi qui sait pas calculer ..

Pour les cyclones ...Nous sommes ben chanceux ,de pas avoir payé un tribut trop lourd ,mais cela n'a rien a voir avec nos prières c'était point l'jour 'C'EST TOUT !

Je vous salut ,et bon c'e'st vrai c'est bien 180 ° j'avais confondu avec l'eau de vie que m'enfile dans l'cornet pour guérir de mes peines de coeur Japonaises ,moi aussi j'ai l'droit ...

bien a vous ,passez un excélent week-end

Eddy

Bonjour Eddy,

Un bonheur de te lire....et de savoir que ce n'était point le jour...

Dieu que j'aimerai boire un coup avec toi, de l'alcool à 180 degrés ......quelle fête ce serait.

Ensuite on percerait ensemble des perles.........de toutes les couleurs ......de tous les pays....des perles du Japon, de Tahiti, des Mers du Sud...et puis aussi de Chine.....

Demain, je casse la croute avec la mère de mes deux gamins, les deux enfants du premier de ces deux gamins et un copain de Paris, joaillier lui aussi, à Paris, nous avons travaillé ensemble plusieurs années à faire de gros colliers.....

Alors si tu compte bien, cela fera autour de la table quatre bijoutiers-joailliers et deux futurs bijoutiers-joailliers........ je rêve, on verra bien ce que fera cette quatrième génération (si je pense à mon père et ma mère qui ont débutés cette aventure en 1957 dans le quartier Limoilou à Québec.)

La vie est trop courte avec des ( nos ) têtes pleines de rêves et d'outils........

Je me ferai un plaisir de parler de toi et de vous tous et de leurs dire combien je suis heureux de nos échanges journaliers.

Beau dimanche Eddy........tu as le droit à tout...tout...tout....

Michel Zim

Bonsoir à tout le monde !

Cette aventure à peine croyable m'a été racontée, il y a une vingtaine d'années, par un ancien lapidaire, rencontré au hasard d'un stage. Si les récits précédents de cette personne, parlant avec passion de son ancien métier ne m'avaient pas convaincu de son sérieux, j'aurais eu du mal à le croire !

Bref, un beau jour, Jacques ne retrouve plus un diamant de grande valeur sur lequel il devait (ou avait) travaillé. Panique ! Il cherche partout, tous ses collègues aussi, sur les établis, dessous, sous les caillebotis, dans les tiroirs, au fond de l'aspirateur, partout pendant des heures...RIEN. Rien de rien...

Tard le soir, il rentre chez lui, morose, revient à l'atelier le lendemain, cherche à nouveau, toujours rien ! Pas de diamant. Plusieurs jours passent et il se sent de plus en plus mal, se repassant sans fin le film de tous les gestes qu'il avait pu faire, pour essayer de se souvenir où et quand il avait bien pu l'égarer...

Puis, un soir, en brossant ses chaussures, il prend un canif pour extraire un gravier qui s'était incrusté dans la semelle. Et là, MIRACLE, ce n'était pas un gravier, mais LE diamant, intact !

Pendant plusieurs jours, il avait marché dans la rue, pris le métro pour aller à l'atelier et en revenir, et fait des allées et venues dans l'atelier sans se douter que l'objet de ses angoisses était fiché sous son pied, serti dans le caoutchouc, avec le risque encore plus grand de le perdre définitivement, cette fois.

J'oublie sans doute des détails de son récit que je ne voudrais pas trahir, mais ce dont je me souviens, et qui m'avait beaucoup frappé à l'époque, c'est ce que m'avait dit Jacques sur l'aspect humain de cette histoire :
Personne à l'atelier, ni son patron ni ses collègues ne l'avaient soupçonné une seule seconde de quoi que ce soit, pas plus que lui, n'avait soupçonné personne non plus

J'ai souvent repensé à ce bel exemple de confiance entre patron et collègues et collègues entre eux. Mais il m'avait expliqué que c'était une des caractéristiques de son métier. Que quelqu'un ait pu voler la pierre ne pouvait pas être possible et que par conséquent, personne n'avait d'arrière-pensées...
Magnifique ambiance de travail

Les choses ont-elles changé, depuis ? J'espère que non.

J'aimerais beaucoup avoir vos avis et expériences, à ce sujet.

Bonne nuit.

Bonjour Bruno,

Merci d'avoir pris le temps de nous raconter cette histoire dont la finale est impossible à deviner, et qui prouve qu'il doit y avoir un bon Dieu pour les artisans honnêtes et tenaces.

On devine surtout l'effroi en constatant que ce diamant s'est promené si longtemps sur les rues, sur les trottoirs et dans le métro et qu'il aurait pu être effectivement définitivement perdu.

Je crois bien que cette histoire remporte haut la main la médaille d'or des histoires de bijoutiers-joailliers.

Je m'en rappelerai et je la raconterai à mes clients.........après livraison des commandes de solitaires.......après seulement....

De mon expérience de sept ans à Paris, et des contacts que j'y ai encore, je crois bien que la confiance et la solidarité dans les ateliers sont toujours présent................tant dans les ateliers que chez les marchands de pierres........autrement ce métier n'est plus possible.

Je sens bien aussi que la confiance chez les diamantaires avec qui je fais affaire est aussi toujours présente dans un sens comme dans l'autre............................. un seul coup de fil et tout se met en route.

Cette confiance est un bel aspect de ce métier....je peux dire que j'aime beaucoup mes fournisseurs, grâce à eux, je suis toujours d'attaque pour démarer un projet, livrer fièrement mes clients, être payé et ensuite payer mes fournisseurs.

Merci encore de cette histoire.

Belle journée, Bruno, et belle fin de semaine...très bientôt.

Michel Zim

Bonjour a tous et toutes ....

Cette histoire m'a été racontée par celui qui m'a mis le pied a l'étriér ou la main à la cheville ;

Alors qu'il était encore a l'école de bijouterie dans les années soixante à Paris, il à reçu comme travail le serti d'une pierre (diamant) de vieille famille ,valeur et souvenir .

Au moment du serti, un mauvais coup envoie la pierre en l'air, il l'a cherche, et s'affole ne la trouvant pas, le professeur et les élèves sont en émoi, de part la respossabilité de l'école et du fait de l'importance du cailloux ?

Hélas la pierre ne fut jamais retrouvée, au grand dam de l'école et de l'assurance devant rembourser au carat près !

Quelques mois plus tard devant fermer pour rénovation on retrouva la pierre sur le montant d'un néon au dessus de l'établi, personne n'aurais pu imaginer qu'elle eut pu sauter si haut .....

Si je vous raconte cette histoire que je ne sais si elle est authentique c'est parce que alors que je venais de commencer à apprendre chez cet ancien élève d'école de bijouterie ,un fait me revient en mémoire .

Un jour cet homme se tourne vers moi et me demande si je n'avais pas vu ou prix le morceau de chaine de dix centimètre sur lequel il était en train de travailler étant le patron il se levait fréquemment pour aller taper la discute avec les clients , je l'assurais que non, mais je sentais au fur et a mesure qu'une ombre de suspicion planait entre nous ce que je trouvais anormal, ce métier est un métier de confiance et je travaillais pour lui depuis plus d'un an, bref la colère et le doute se faisant sentir, je ne fut pas fâcher de voir arriver l'heure du repas ;

Nous allions comme toujours manger dans un snack pas très loin de la boutique et en suivant mon patron remonté comme un vieux coucou suisse je remarquais un objet brillant dans le revert de son bas de pantalon, je lui en fis la remarque et il retrouva son bout de chaine en or de dix centimètres .........il n'a jamais voulu admettre le fait et je suis sûr que même après 25 ans il doit penser que pris sur le fait je n'avais trouvé rien de mieux que de cacher cette chaine sur lui et de la "redécouvrir" au moment propice ......

Je ne lui en garde aucun grief, j'avais pour moi si ce n'est mon âme ...ma conscience, et l'avenir ma apporté la preuve de sa bêtise ;

J'aime beaucoup les histoires qui finissent "bien " mais ce n'est, hélas pas toujours le cas .

Bonne journée a vous

Eddy

Eddy a écrit:

je l'assurais que non, mais je sentais au fur et a mesure qu'une ombre de suspicion planait entre nous ce que je trouvais anormal, ce métier est un métier de confiance et je travaillais pour lui depuis plus d'un an, bref la colère et le doute se faisant sentir,

Petit relancement du sujet lol, pour dire que oui ce métier est un métier de confiance, mais je pense qu'il faut cependant bien choisir à qui il faut et a qui il ne faut pas faire confiance, c'est malheureux à dire mais je suis sur que des bijoutiers mal honnêtes, il en existe plus d'un ( j'en connais d'ailleur 1 ou 2 ) , lorsque j'étais encore à l'école un concours interne avais été organisé, chaque élève exposait ses plus belles pièces et les pièces étaient évalué par les professeurs, ensuite on désignait 3 gagnants qui chacun remportait un prix ( pièce a main, loup de diamantaire etc ... ).

J'étais arrivé un peu en retard ce jour là dans la salle, les profs avaient disposé les pièces, chaque élève avait ses pièces, et les miennes avaient disparues par magie pour réapparaitre par enchantement juste après l'évaluation des professeurs. N'ayant pas eu de pièces exposées je n'ai pu participer au concours ... les profs ayant découvert la supercherie quelques jours plus tard, m'ont attribué quand même la 2 ème place sachant que mes pièces avaient du potentiel,...

Mais il y a pire, on a même eu plusieurs pièces d'examen volées dans la classe, j'en ai été également victime, devant recommencer cette même pièce en très peu de tps .... tout ça pour dire que celui ou celle qui a dissimulé mes pièces ou volé d'autres, qu'en sera t'il de ces ou cette personne si un jour elle est derrière un comptoir de bijouterie ... l'honnêteté ça ne s'achète pas, ça ce mérite et je pense que ce mérite ne peut être décerné à n'importe qui.

( bien sur Eddy je ne mets pas ton honnêteté en doute tkt lol je ne parle pas pour toi )

fermeture de la parenthèse

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Salut Raphaël ,

J'ais remis longtemps ,et je m'interrogeais sur le besoin de répondre a ta parenthèse .

Si je le fais maintenant ,c'est juste pour te rassurer , je ne me sens pas du tout blessé ni mis en cause par ton aparté ,et je comprends très bien que il soit difficile de ne pas penser a un vol quant on se rend compte de la disparition d'un bijoux ...dans une bijouterie ,avec le temps j'ais pu moi aussi accuser dans ma ford interieure capitonée cuir et volant en loupe de merisier 'houla la ! ) et je le regrette a présent .

Je n'en veux pas du tout a mon ancien patron ,l'avenir m'as démontré que accuser était chez lui plus qu'un passe temps mais une profféssion de foi ...Je ne l'en déteste pas moins pour autant ;

Continu a nous dire ce que tu penses ,il n'y aurait que les chafouins a s'en offusquer

Amicalement
Eddy