Petite présentation

Bonjour !

Je suis ravie de faire partie de ce forum !

Je suis une étudiante de 20 ans en DMA Métal, au cours duquel j'ai découvert une vrai passion pour le travail du bijou.

J'ai fais un stage de plusieurs mois dans un atelier de bijouterie-joaillerie sur Paris, atelier avec lequel, si tout va bien, je vais me former à la BJO en alternance, si je réussi le concours ...

J'habite donc sur Paris depuis trois ans, mais je suis originaire du nord.

Voila, je pense que le principal est dit

Bonjour chachou,

Bienvenue sur le forum.

En trouvant un atelier tu as fait un énorme pas dans le métier !   
Ne gâche pas cette chance !
Aies bien conscience du privilège qui t'es réservé, et exploite au maximum cette opportunité.

N'hésite pas à piocher allègrement dans le forum, source intarissable de précieuses informations !

Au plaisir de te lire souvent.

Bonne journée !         

Bonjour chachou,

C'est quoi le DMA Métal?
En tout cas bienvenue sur le forum !

Myfie

Bonjour Chachou,

bienvenue sur ce forum, puise, tu verras c'est une source inépuisable !

@Myfie, bonjour,
DMA = diplôme des métiers d'art

Ghislain

Un truc que j'ai pas et que j'aurais jamais .....mais peut'importe ...j'suis aussi un passionné ..

Bienvenue sur le forum Chachou ..hiboux choux genoux cailloux ..... ma qué drôle dé noum ...a cause de ton bavardage ou .......Bon je ressors ,en bondissant ...

PS :oui bon je sais j'suis pas des plus marrant ,mais faut bein que je passe mon temps ;alors si je peux plus dire des trucs aussi bête que méchant (qui moi ,alors là ça m'étonnerais !)

Bref c'est un sacré forum ,comme les vagues qui viennent et vont sur le sable en y déposant parfois les traces de leurs passages ,les membres vont et viennent restent et repartent ,reviennent et cause et repartent a nouveau ...perpétuel renouvellement d'artisans et Zanes, toutes et tous amoureux de la même chose ;un travail bien fait, car vous le valez bien et que ça rapporte aussi de temps en temps ...non ! mais !

Bonjour chachou,

Bienvenue parmi nous.

En effet mettre le pied dans un atelier à Paris est une réelle chance...qui te fera rencontré des gens intéressants.

Si de plus tu mets les pieds à la BJO, même en alternance, là aussi tu fera de belles découvertes.

Profite aussi de paris, musées, expositions, galerie d,art, salles des ventes, architecture, librairie.....une richesse inouïe.

VIVE Paris     

VIVE Le Nord     

Au plaisir de te lire souvent.

Belle et bonne journée.

Michel Zim
  

P.S. Trois CAP, un brevet...mais pas de DMA....  peu importe.....l'expérience remplace celui-ci largement.

Merci pour votre accueil des plus chaleureux à ce que je vois

Vous savez, si je me dirige vers un CAP après mon DMA c'est bien que cette formation n'est pas complète..

Le DMA métal c'est plutôt chouette, on fait de l'objet, un peu d’orfèvrerie, de la sculpture, du bijoux ... bref ce qu'on veut pourvu que ce soit en métal !

Je n'ai qu'a réussir le concours de la BJO demain, pas si simple que ça au vu des anales (disponible sur leur site pour ceux qui voudrait s’entraîner au concours), je sais que mon maître mon signera mon contrat, depuis mon stage, l'atelier de bijouterie est une vrai famille pour moi ! Des gens extraordinaires qui ont fait déjà tellement pour moi, j espère ne pas rater ce concours, parce que ça compte vraiment beaucoup pour moi, et je ne veux pas décevoir mon maître ( que j'appelle Yoda, en effet depuis l'initiation au laser, je suis son jeune padawan   ).

J'ai pas énorme de temps en ce moment mais ça me démange de traîner sur le forum !

Si je peux vous éclairer sur certains aspects de ma formation métal j'en serai ravie !

A bientôt,

Anne-Charlotte (alias chachou)

Et j'oubliais, les formations ne font pas, à mon sens, la qualité d'un artisan.

Il n'y a qu'une fois assis à la cheville, que chacun peut faire ses preuves.

Bonjour Chachou,

Tu as raison....on se forme tous les jours à la cheville, tous les jours, à condition de bien observer comment réagit le métal sous les outils, de sorte à en tirer des leçons et progresser alors sans cesse.

Bien sûr cela demande du temps, mais mortel comme nous le sommes, il est logique de considérer que ce temps que nous accorderons à ces objectifs qui nous tiennent à cœur sera le meilleur des placements, d'une rentabilité inconnue des financiers.

Salutations à ces gens extraordinaires      

Belle fin de journée.

Michel Zim
  

Yop !

Me voila revenue ! Je suis prise à la BJO ! C'est vraiment génial, je suis de nature hyper anxieuse et apprendre que je vais enfin pouvoir me former c'est vraiment un tranquillisant puissant.

Je farfouille doucement le forum et quand j'ai mal aux yeux je m'arrête

C'est un plaisir de tous vous lire et de voir les plus chevronné prêter main forte à ceux qui le sont moins. Je trouve ça beau ce partage.

Quand j'aurais un peu de temps, je posterai des photos de ce que j'ai pu faire jusque la en matière de bijoux, mais bon, je suis pas bien fière mais j'ai bon espoir qu'avec le temps....ça ne soit pas comme il disait Msieu Ferré.

Bonjour chachou,

    
On dirait que tu mets toutes les chances de ton côté pour réussir !   

Tiens-nous au courant.

Bonne journée  

Bonjour chachou,

Super que tu ai réussi !

  

Bon apprentissage et bon écolage.

Myfie

Bonjour chachou,

Bravo     

Fonce...et tiens nous au courant de tes progrès.

Tu nous montreras tes exercices..???

Belle journée.

Michel Zim
  

P.S. Tout s'en va..oui...mais ce qui est beau et fait avec amour risque de durer un peu ( plus ) quand même....

Merci pour vos encouragement !

Oui je vous montrerai les exos avec plaisir !

j'ai tenté cette semaine de faire un cône sans soudure selon une méthode que j'ai trouvé sur le forum, gros raté ^^ mais bon j'ai pas de chatonnière alors j'ai allongé une demi sphère avec un rond d'acier taillé en cône ... dans un trou, résultat j'ai une demi shpère/cône troué.  

Mais c'est en fesant des erreurs qu'on apprend et puis si tout était acquis il n'y aurait pas de défi

En discutant avec des gens on m'a expliqué que la BJO était plus professionnalisante que L'ecole Boulle (anciennement Nicolas Flammel) je trouve cela étrange, qu'est ce qui dans la formation de Boulle déplaît aux entreprises ?

Bonjour Cachou,

Il n'est pas vraiment possible de faire un cône non percé ( oui,,,mais ) avec un disque et une chatonnière.

Par contre tu peux facilement  faire un tube cônique qui servira de sertissure ou de ceinture pour un chaton avec griffes qui y seront soudées.

La BJO était traditionnellement l'école ( privée ) la plus proche de la haute joaillerie car en grande partie dirigée par la '' Chambre syndicale patronale de la bijouterie-joaillerie-orfèvrerie et tous les métiers qui s'y rattachent '' . Elle l'est toujours mais moins...un peu long à raconter depuis que les grandes marques sont dirigés par de grands groupes ( LVMH etc.. ) , qui ont maintenant en tête des stratégies différentes d'une certaine époque.

L'école Boule. école public,  est elle issue de l'ébénisterie (*)  qui avec le temps à développée un département bijouterie-joaillerie, qui a, depuis quelques décennies, absorbé l'école de bijouterie, privée aussi de la rue Montmorency ( je ne pense pas me tromper d'orthographe ).

Voilà la petite différence historique.

Perso, techniquement, je pense que la BJO avait une longueur d'avance, mais aujourd'hui, je ne le jurerai pas.

Pour être à l'aise dans un métier, peu importe le style de fabrication qu'un artisan voudra développer avec le temps, le PRIMORDIAL' ' est de connaitre au mieux toutes les techniques classiques de bases...ainsi ensuite cet artisan sera libre de ses ambitions.

Malheureusement ces techniques de base doivent être enseignées, les découvrir seule est difficile et très long....mais possible.

(*) École Boulle: http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89cole_Boulle

École BJO : http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89coles_BJOP

Belle et bonne journée

Michel Zim
 

Bonjour chachou et bravo pour ton nouveau départ dans ce métier!!

Entre nous, en ayant un DMA métal ET un maître/patron, je vois mal comment tu aurais pu échouer au test d'entrée!

Je te souhaite d'y trouver toute satisfaction dans ta passion.


Pour ce qui est des écoles, c'est un débat très très ancien.
Je connais un tout petit peu le milieu alors je vais te donner mon point de vue.
Comme le dit Michel, l'école privée de la BJO a toujours eu des liens très étroits avec la profession, bien plus que les écoles publiques ce qui a été un gage de qualité, disons, technique. Des enseignants professionnels triés sur le volet, un fonctionnement privé, donc un équipement plus pointu et plus performant que nombre de lycées publics, des lieux de stages et des embauches souvent prestigieux... et une quasi obligation morale d'être les meilleurs et à la page.
Les élèves, eux, ne sont forcément pas là par hasard en se demandant quoi faire de leurs dix doigts, ils sont selectionnés et motivés. (enfin j'espère!)

Tout cela a un coût non négligeable et ce n'est pas à la portée de toutes les bourses, loin de là.
Sans parler de l'ambiance du privé qu'il faut apprécier... à chacun ses goûts.

Le lycée public fonctionne différemment.
Même si l'éducation coûte très cher à la collectivité, malheureusement le budget de fonctionnement en école est souvent léger, les équipements ne sont pas toujours assez performants, bref les conditions ne sont pas les mêmes.
(Dans mon cas nous avons moins de 40euros de budget par élève et par an... ça laisse songeur quand on voit le prix des lames de scie!)
Les enseignants peuvent être plus éloignés du monde professionnel, de par leur ancienneté ou de par leur formation initiale. Et jusqu'à récemment, il était absolument interdit d'être prof titulaire (fonctionnaire) et d'avoir une activité privée, entreprise ou autre à coté.
Les équipes d'enseignants fonctionnent en autarcie, sans réelle direction... et demandent une réelle synergie et entente pour être efficaces. (là je sens que je vais me faire taper dessus)
Les élèves sont peu ou pas sélectionnés sur leur motivation et leurs aptitudes (mais ça dépend peut-être des écoles et des réputations).
Et les débouchés sont moins "garantis" que dans le privé.
La réputation des écoles se fait beaucoup en fonction de l'équipe pédagogique en place, qui ne se renouvèle pas à un rythme rapide.
Par contre ceci est entièrement gratuit ou presque et les enseignants se donnent beaucoup de mal en règle générale pour assurer une formation de qualité.
J'ai été à Nicolas Flamel bien avant que ce soit fusionné avec Boulle et c'était public à l'époque. J'ai été très satisfait de ma formation et pour rien au monde je n'aurais souhaité aller à la BJO alors que j'avais le concours d'entrée. Question de caractère de jeunesse.

Ceci dit quelle est la différence réelle entre deux élèves motivés, doués et intelligents qui sortiront du privé et du public?
Une performance technique immédiate peut-être, mais je pense que cette différence s'estompera très vite une fois au travail.


J'ajoute que le privé trouve ses clients ou élèves payants grâce a sa réputation et sa capacité a être un investissement rentable, c'est a dire a pouvoir trouver du travail au diplômé.
Donc le secteur privé se doit d'être performant, autrement c'est la clé sous la porte.
Dans le public, il n'y a pas la même question. La réputation se fait vraiment sur la qualité de l'enseignement de l'équipe en place (qui peut changer...).
A une époque on se battait pour entrer aux arts deco de Paris. Sûrement Grace aux enseignants de l'époque.
Ça fluctue suivant les décennies.

Si un de mes enfants souhaitait suivre une de ces formations, la première chose que je ferais serait d'aller aux portes ouvertes des différentes écoles.
Pour juger sur pièce. C'est le plus révélateur de la qualité de l'enseignement, de l'investissement personnel, du dynamisme et de la modernité.

bonne journée à tous

Bonjour Tim,

Merci de ton témoignage...

Tu as dit;

Ceci dit quelle est la différence réelle entre deux élèves motivés, doués et intelligents qui sortiront du privé et du public?
Une performance technique immédiate peut-être, mais je pense que cette différence s'estompera très vite une fois au travail.

TOUT À FAIT EXACT       

Belle journée.

Michel Zim
  

Tout à fait d'accord avec vous deux !

Pour 40 euros par an on ne va effectivement pas loin ...

Je constate que j'ai mis le doigt sur un débat de longue haleine !

Le principal, c'est de pouvoir être formé, peu importe où il est clair que seule la motivation fera la différence.

J'ai déjà expérimenté dans ma jeunesse le privé... en pensionnat catholique, c'était pas une ambiance de folie et j'ai fini par m'en aller. Mais je retiens de cette expérience une rigueur de travail et une interdiction de se reposer sur ses lauriers, ce qui pousse a toujours se remettre en question même si je n'aimais pas cet endroit, je pense que c'est mon passage là-bas qui m'a appris à me surpasser...pour le quitter entre autre   

Bref si je peux me confronter à une telle rigueur pour ce qui est de l'apprentissage en bijouterie, je pense que ça ne pourra être qu'une bonne chose. Et puis pour ce qui est de l'ambiance, et bien, avec mes cheveux bleus j'ai eu un aperçu au test d'entrée mais j'ai l'habitude. Si les gens sont sympathiques tant mieux sinon le bijoutier n'est -il pas de toute façon un être solitaire ? ( et pas un ver ! )

Qui vivra verra !

chachou a écrit:

Pour 40 euros pas ans on ne vas effectivement pas loin ...

Si, on peut aller loin!
Mais c'est juste plus compliqué.

Bonjour chachou,

Bleu, rouge ou rose...j'aime bien ces cheveux colorés     

Belle soirée.

Michel Zim
  

Haha ! Oui il faut être débrouillard...

bonne soirée à vous !   

Bonjour Chachou, bonjour toutes et tous,

Pour les budgets disponibles, c'est vrai que 40euros ça ne fait pas beaucoup.

Mais du coup il est obligatoire d'aller à l'essentiel et de chercher des solutions économiques. Réflexes nécessaires aussi dans la vie quotidienne. Réutiliser les chutes, recycler les matières, les matériaux, définir les bons gestes pour optimiser le temps, les objets et les gens aussi.
Au bout d'un moment c'est une philosophie acquise et on ne s'en défait plus. (ce qui n'empêche pas d'avoir certain moment de folie...  )

Je pense aussi que quand on encadre des gens avec peu de crédits, il faut le leur dire clairement. Mettre le problème à plat : une lame ça coute tant, à chaque fois que tu la casses on perd tant; cet objet coûte tant, il représente l'inscription de tant d'étudiants. On peut aussi mettre à disposition les catalogues de matériel pour que les prix soient visibles, c'est important aussi pour que chacun puisse imaginer quel montant d'outil il a dans les mains.

Par expérience, en animation le fait d'avoir à disposition un gros budget n'a jamais augmenté le plaisir ni la satisfaction. Et les outils les plus simples sont souvent les plus efficaces, (et les moins compliqués   )

Cela dit, super les cheveux bleus Chachou, enfin de la vie et de l'audace. Félicitations pour cette persévérance car ils doivent représenter pas mal de contraintes. J'aime beaucoup, même si je ne tenterai pas, je t'en laisse l'exclusivité.

Bonne journée à tous
Myfie

Bonjour myfie !

Il est vrai que s'habituer à bosser avec peu peut être une bonne chose pour se confronter au budget limité qu'on a une fois dans le grand bain. Sauf que, je pense qu'il y a certains poste où réduire le budget est une grosse erreur, par exemple pour tout ce qui est outillage. Je dis ça parce que quand je suis rentrée en DMA métal, on a eu une liste de matériel à se procurer pour le lendemain, on est allé dans des bricoloirs pour le principal et chez les spécialistes mentionnés sur notre liste pour l'outillage spécialisé. Résultat pour les outils acheté en bricoloir ils n'ont pas passés l'année, et pire parce que le fait d'avoir de mauvais outils peut carrément détruire une pièce ! Mais bon ça on s'en rend compte quand une lime aiguille se casse en trois par exemple.  

Du coup c'est vrai que payer 10 euros pour un pied à coulisse bas de gamme peut être tentant mais les mesures ne sont absolument pas précise, mieux vaut manger des pâtes et avoir un vernier à vie.

Au final j'ai du racheter de tout et compléter ma liste avec ce dont j'avais besoin, et avec un meilleur matos on fait moins de raté donc moins de gâchis de matière ..J'en discutais avec les patrons de Pouget, du fait qu'aujourd'hui c'est quasiment impossible de trouver du matos qui durera toute la vie, malheureusement c'est la faute à la politique de consommation, d'un côté les clients ne sont plus prêt a mettre autant qu'avant dans l'outillage, de l'autre pour répondre a cette demande les fabricant font des économies sur les coûts de production en changeant les matières ou le mode de fabrication qui diminue la qualité du produit... Bon bref parce que j'écris un roman là...

Après je me dis aussi qu'avec 40 euros de budget par étudiant, le matos de l'école ne doit pas être "à jour" par rapport à ce que les entreprises peuvent avoir. Ce qui n'empêchera pas l'étudiant de faire un bon apprentissage mais il devra de mettre à niveau ensuite, et peut être que ça bloque certaine boîte qui sont au courant de la politique de l'école ...

Merci du compliment  , je suis jeune si je me rends compte que c'est un frein je changerai ...Même si je trouve dommage qu'on ne soit pas aussi tolérant qu'en Angleterre ou c'est le festival des look colorés étrangement ça bloque bien plus que les tatouages mais c'est assez marrant à étudier, les réactions des gens  

Coucou !

J'ai eu mes résultats pour le concours de la BJO : 15 de moyenne ! Je suis super contente ! avec 17 et 18 aux épreuves de scie et de fil   

J'avance sur mes ptite créa j'ai hâte de vous montrer tout ça quand ce sera poli et doré !

Bonjour chachou,

Alors... tu es acceptée à la BJO ?

Belle journée

Michel Zim