Questionnement technique.

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Salut à tous,

Je me retrouve face à un souci d'ordre technique.
Je dois fabriquer une bague composée d'un anneau, un plateau et une cupule en Ag 925 et d'un lingotin d'or 18k réticulé.

N'ayant jamais composé avec des masses "importantes" de métaux avec sections et points de fusion différents je ne sais pas comment procéder.
Si je brase le lingot d'or sur le plateau en premier, j'ai peur de ne pas pouvoir monter suffisamment en température pour braser la cupule et l'anneau sans les faire fondre.
A contrario, si je brase la cupule sur le lingot et l'anneau sur le plateau d'Ag en premier, j'ai peur de faire sauter ces brasures au moment d'assembler le lingot et le plateau vu la chaleur demandée pour cette opération...

Je précise que le dessin est imposé et que je n'ai donc pas la main sur cet aspect.  La cliente est intransigeante de ce côté-là...

Comment procéderiez-vous ?

Merci.

Bonjour Rascar

Ces brasures devraient se faire tranquillement à mon avis, pas pour la même raison que toi, mais par une simple question de logique et déduction.
Le lingot au plateau avec la soudure forte, le plateau à l’anneau avec la soudure forte et la coupole à la faible. Si tu t’en serves d’une pince à souder pour tenir par la bague, cela absorbera un peu de chaleur protégeant la soudure.
Sinon une autre solution, si les soudures te font douter serait d’assembler plateau et anneau soudés, coupole et lingot soudés et monter les deux par l’arrière du plateau avec 4 rivets que t’auras soudé préalablement sur le dessous du lingot
Ou sinon monter le lingot par griffes ou un serti clos, mais là ça change le design..

Attention l’or ne se réticule pas de la même façon que l’argent..
Ça à tendance à s’amalgamer plus que de rester dans ses dimensions.

Citation :

Attention l’or ne se réticule pas de la même façon que l’argent.. Wink
Ça à tendance à s’amalgamer plus que de rester dans ses dimensions.

Ah !  Là, je veux bien que tu ailles plus loin.
Veux-tu dire que les dimensions du lingot vont se modifier plutôt que la surface ?
As-tu un modus operandi à conseiller ?

Pour illustrer sommairement..

Le modus operandi serait de réticuler un morceau plus grand et couper dedans le nécessaire.

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Ok, je vois, j'imaginais une perte sérieuse en Lxl.
Etant donné que la cliente préfèrerait des bords "bruts", je pense que, si je parviens à conserver la planéité et à garder plus ou moins les mêmes cotes, ça va le faire.

Concernant le rivetage, je n'en ai jamais fait, ça se passe comment ? Quel diamètre de tenon mettrais-tu ?
Faut-il laisser un grand dépassant ? Faut-il fraiser un léger cône à l'arrière du plané ?
Ça s'écrase bien en 925 ou vaut-il mieux un alliage plus riche en Ag ?

Je ne sais pas vraiment comment ça réagit l’or à la réticulation dans une masse plus grande. Tu feras l’expérience..

Pour le rivetage, c’est assez simple, une technique très agréable et versatile qu’on devrait travailler d’avantage pour s’en servir tant comme en fixations ou comme axes de pivotement.
En gros tu vas à percer les deux plaques ensemble pour retrouver plus tard les bons emplacements, 7-8/10 + c’est bien, ces pièces ne sont pas soumises à des grandes contraintes pour dimensionner plus fort. Le diamètre du perçage sera le même du fil.
Ces tiges seront soudés sur la plaque or, d’une longueur de 2mm de plus que l’épaisseur totale à fixer, elles seront coupés plus tard en fonction de la tête à faire.
Le chanfrein n’est pas une obligation, c’est possible de former une tête externe à la surface, que pourra se faire avec un poinçon creux pour donner une belle finition.
La fonction du chanfrein est de pouvoir faire une tête invisible. Une fois déformé le métal par martelage jusqu’à remplir le chanfrein on peut raser l’excédent à la surface de la plaque.
Ce chanfrein ne doit pas être excessivement large et surtout pas peu profond, dans le premier cas on aura du mal à le remplir de métal déformé et dans le deuxième cas ça devient une faiblesse pour l’assemblage.
Un autre chanfrein de côté opposé sera utile pour éviter des sur épaisseurs par les éventuels débordements de soudure et ne pas avoir à nettoyer autour du picot, que serait plus fastidieux.

NB: Pour bien réussir un rivetage on doit compter sur un bon appui pour supporter le martèlement et déformer correctement le rivet. Dans le cas des surfaces finies ou texturés un morceau de cuir dur intercalé sur le support est de grande aide, autrement on peut aussi cimenter.

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On va tester tout ça.

Merci !

Bon travail..!