Un Vent de Terre

Bonjour.

Pour moi qui vis en bord de mer, et qui chaque fois, sortant d'une tanière appelée à l'atteler à son atelier, préfère allé balader son pied sur le chemin côtier, quitte à y plonger durant l'hiver, son corps une fois par mois en entier.(dans la mer que le longe)
En combinaison, forcément toute l'année.
Plusieurs fois par semaine. Même.

Bien organisé, j'arrive à gérer, dans l'ordre, pour ma propre tranquillité de qui va sur les chemins côtiers:
- les douanes (quoi centralisé dans les système actuel ne devrions-nous pas dire "la douane")
- les impôts
- la multitude des organismes sociaux, dont je me targue ici en en faisant l'économie
- même les clients...
- plus la présence
- l'atelier
- les achats
- et d'autres sommes, sommes toutes agréables, sans être négligeables.

Mais alors l'inventaire.
Le pire.
Ranger son bordel.
Compter tout ce qu'on arrive plus à vendre.
Voir ses pierres s'user.
Se casser le dos à tout ramasser.
Y passer des journées.
Compter, trier, se tromper.
Sans cesse le repousser sans rien y faire.

Le mieux
Regarder ses pierres.
Ranger de fond en comble l'atelier. Demain tu sauras.
Commencer une nouvelle année de prod.

Exercice tendu, et non moins nécessaire, même pour ceux qui n'y sont pas soumis.

L'inventaire est un thème.
Régis par lois et réglementations.
Et même régis par là où nous devons en savoir être où.
Notre cheminement.
Nos possibilités.
Nos orientations futures.
Et notre progression courante.

Bon courage à tous ceux qui l'envisage.

A+

Cédric

Joli texte!

Et pour compléter ton propos Cédric, je souhaite citer une courte définition tiré du texte de l'oie du jar d'intérieur :

"L'invente-air est le processus visant à oxygêner "Le merdier" accumulé durant l'année écoulée afin d'en tirer un terreau fertile pour la production de l'année suivante"

J'reprendrais bien un bol d'air,moi!Cela fait longtemps qu'j'suis pas aller faire un tour à la campagne voir l'état de mon con d'post!....

Valéry