Bonjour Uneperle,
Ha...le serti régulier.
Pour qu'un serti clos soit régulier, il faut prendre soin de plusieurs composantes dans le cour de la fabrication de la sertissure. ( Ici sans soudure, donc à partir d'une rondelle. )
1) Choisir une épaisseur suffisante pour la sertissure et même un peu plus généreuse qu'il le faudrait, cela permet d'avoir une très bonne rigidité et en plus fera ressentir au client une générosité de matière agréable pour un même volume final.
Lorsque je parle de prendre un peu plus épais, je ne parle pas du diamètre extérieur la sertissure, mais bien de l'épaisseur du plané utilisé qui se cache sous cette pierre.
2) Une fois la hauteur de la sertissure déterminée, il faut creuser une gorge dont le diamètre sera au plus près du diamètre de la pierre, même chose si la pierre est d'une autre forme.
Le fait que la pierre descende dans un puit à peine plus grand qu'elle même ( un dizième de millimètre suffit largement ), rendra plus facile le sertissage, car il y aura très peu de distance à parcourir pour que le métal poussé par la masse ( outil pour sertir ) puisse se coucher et toucher régulièrement la pierre tout autour.
3) Il faut aussi ne pas trop enfoncer la pierre ......il est très fréquent de voir des pierres trop enfoncées, ce qui demandera de coucher beaucoup trop le métal pour aller toucher la pierre à un niveau trop élevé.
Pour déterminer cette hauteur de serti, ou la profondeur à laquelle la pierre sera descendu avant sertissage, il faut examiner attentivement le profil de la pierre et se demander de quel hauteur on aura besoin, pour que une fois rabattu ce mur de métal empêche solidement la pierre de bouger et , c,est le but de remonter vers le haut.
Sertir c'est empêcher une pierre de remonter vers le haut alors qu'elle ne peut plus déjà bouger dans tous les autres sens.
4) Plus l'intérieur de la partie à rabattre sur le métal sera bien lisse et bien régulière, plus il sera facile de ne pas avoir de peite bosse à l'intérieur du métal topucahnt toput autour la pierre.
5) Le serti clos se fait en plusieurs étape......en tout premier on pousse, toujours avec la '' masse '' le métal en touchant les bords extérieurs....en dirigeant cette première série de gestes toujours au même niveau tout autour, plutôt vers le centre de gravité de la pierre........... en poussant une fois au nord, ensuite une fois au sud et ensuite une fois à l'est, et une fois à l'oeust et en complétant entre tous ces points...pour petit à petit voir que le métal s,approche presque partout de manière régulière.
Ensuite dans une deuxième série de geste un peu plus haut sur le bord de la sertissure, la pierre en principe ne ne bougeant déjà plus, on recommence à pousser sur le métal mais cette fois-ci en visant un peu plus vers le bas-centre de la pierre.....ce changement de direction force ra le méal à toucher encore plusla pierre, mais le forcera aussi à se tasser encore plus sur lui-même.
Et dans une troisième série de geste, on poussera sur le bord de la sertissure touchant la pierre qui sert alors de guide, toujours avec un masse dont le bout est plat et coube....et rugueux..pour ne pas déraper, mais cette fois-ci dirigé...comme en parrallèle vers le bas de la monture...ainsi on finira de faire toucher presque complètement le métal sur la pierre.
Et je vais plus loin, car je m'amuse ( toujours ) à terminer mes sertis clos, en massant le métal, en l'écrouissant, en appuyant sur la ligne touchant la pierre avec un échoppe plate dont je me sers en reculant dans un angle presque parrallèle au niveau du haut de la sertissure.....cela me donne une ligne de contact pour ainsi dire parfaite....le polissage avec un disque de feutre, un peu rigide et une excellent pâte à polir ( USA ) donnera ce rendu particulier.....car traditionnelleemnt les sertisseurs en Europe, font un filet entre la pierre cabochon et la sertissure....je trouve que ce petit angle enlève de la douceur au serti clos, d'autant plus que très souvent il est irrégulier, le métal ne touchant souvent pas partout de manière égale la pierre.
Je sais un vidéo serait mieux....cela viendra.....je vous le promet.
Un petit truc simple, dans tout travail, est de subdiviser les étapes de production et de tout faire pour les contrôler de manière la plus satisfaisant possible, ainsi pour chaque mini-étape suivante, le travail en sera grandement facilité.
Cette rigueur, ne plait pas toujours, et pourtant c'est à partir de la simplicité ( nous vivons dans un mode ne trois dimension cela est un avantage ) que l'on peut faire toutes les formes, tous les volumes, toutes les idées les plus farfelues et les plus complexes.
Contrôler la simplicite c'est ce donner une totale liberté de pouvoir tout envisager en création.Si question...je suis disponible...jusqu'à ma mort.....après.........je me repose
......pour l'éternité et je demanderai à me faire enterrer avec mon porte-scie, quelques lames...je scierai lentement et j'en casserai peu....et tout ce qu'il faut pour sertir....plus un petit sac de cabochons près de moi.....( Je déraille mais cela fait du bien de dédramatiser la chose...)
Belle journée à toutes et à tous.
Michel Zim