Mes peintures de l'an 2009

«Pigeon à bec rouge» acrylique sur toile, 2009

«Quetzalcoalt» acrylique sur panneau MDF, 2009

Le titre de cette oeuvre fait référence à une divinité mexicaine, le Quetzalcoalt, le serpent à plumes. D'ailleurs on voit derrière l'oiseau un fragment de sculpture représentant la divinité en question. L'oiseau représenté est un Pigeon à couronne blanche. Plus je regarde cette toile, plus j'y vois une veuve triste et fière au pied d'une divinité oubliée.

Avec mantille et collier, très sombre, très hispanique, une bien belle veuve...

Pour ma part je parts toujours de l’arbre sans feuilles. Ou bien on a affaire à un chêne, ou bien à un frêne, ou bien à un bouleau, etc. Commencez par dessiner le tronc et les branches principales, il vous sera par la suite facile d’ajouter le reste des branches. On peut se faire un carnet exclusivement réservé aux arbres sans feuilles. De plus on peut aussi se procurer un bon livre qui vous donnera un portrait complet de l’arbre. Vous pouvez aussi les photographie avec et sans feuilles et vous montez un dossier.

Vient ensuite l’étape de mettre des feuilles à votre arbre. Ne tentez pas de les mettre une par une, mieux vaut les disposer un de petits ensembles et il faut laisser voir un peu les branches au travers des feuilles. De plus il vous faut donner du volume en montrant que les branches vont dans toutes les directions.
En étudiant la diversité des espèces, on apprend qu’un arbre peut orner de bien des manières un paysage. En effet, les chênes sont massifs, les frênes sont gracieux, les bouleaux ajoutent du contraste, les pins de la majesté, etc.

«Le solitaire» aquarelle et stylo à bille sur carton, 2007

«Trois érables» acrylique sur panneau MDF, 2003

«Oiseaux de Tewsbery» acrylique sur toile, 2003

«Le samouraï» acrylique sur panneau, 2002

«Bouleau jaune» acrylique sur panneau, 2000

«Notre-Dame du Parc» acrylique sur carton polymérisé, 2007

Je n'y vois point de colombes ... Le magicien les aurait-il gardé dans son chapeau ?

«Douceur de vivre» crayon de bois sur carton, 24x34cm, 20010

Il me fait plaisir d'inaugurer l'année 2010 avec cette colombe. Et il me fait aussi plaisir de saluer celle qui me l'a suggérée.

Salut Danielle !

Salut Cristian ,

Douce inauguration !
Cette colombe souriante couve paisiblement ses joies à venir ...
Quelque malice au fond de son oeil pétillant , un petit bec pointu de bavarde ...
Il semblerait qu'elle sourie

Merci au magicien

Pièce N°73 «Corneille américaine» encre de Chine et stylo à bille, 2009

P.N° 74«Corbeau au vol» crayon de bois et crayon de cire sur carton, 2009

P. N°75 «Empidonax» mine de plomb sur carton, 2009

P. N° 76 «Busard au vol» stylo à bille sur carton, 2009

P. N° 77 « Filigules» mine de plomb et crayon de cire sur carton, 2009

P. N° 78 «Aigrette et rivière» encre de Chine et crayon de cire, 2009

Pièce N°79 « Huard» lavis sur carton, 2009

P. N°79 «Cygnes» stylo à bille sur carton, 2009

P. N°80 «Pluvier au soleil» aquarelle sur carton, 2009

Pièce N°81 «Grimpereau» stylo à bille sur carton, 2009

Bonjour DeLéon,

Tes piafs, me donnent de l'énergie pour produire du beau à mon tour.

Les beaux efforts sont communicatifs.

Belle journée et merci de ce partage visuel et de tes commentaires ajoutés.

Michel Zim

Michel, tu m’écris :
«Tes piafs, me donnent de l'énergie pour produire du beau à mon tour.»

Bien ! Tu sais que je suis entièrement ouvert à cette idée que l’effort de l’un encourage la motivation d’un autre. Et c’est ce qu’il faut dans ce monde qui va vite inutilement. Au lieu d’écrire sur les mauvaises manières des uns, ou de s’en offusquer, il est préférable de suivre un plan qui nous fait produire des choses de qualité. C’est notre métier, c’est notre devoir de bien travailler de nos deux mains. Autres le font avec leur cervelle, je veux dire ces grands savants que tu admires tant et qui ne sont jamais las de découvertes et d’enseignements. Eux aussi m’inspirent, mais indirectement pour mon travail. Car l’homme a un appétit de science tout autant qu’il a un appétit de faire du beau durable. Le divin principe M’a fait don de l’art de peindre, je ne dois en aucun cas Le décevoir !
Chaque fois que je me donne la peine d’aller voir tes pièces sur ton site, j’en ressors plus fort, plus admiratif de ce que la nature peut produire en nous, lorsque nous nous mettons à la tâche. Ainsi dans tes bijoux je vois de la force et de la détermination, de la douceur et une belle quantité de lumière. Jeune et admiratif de Nietzsche, j’avais lu un vers de lui :

«Devenir dur, lentement dur, dur comme une pierre précieuse. »

C’était à l’époque où notre philosophe composait des poèmes. Je trouve cela juste et beau. Juste parce que le mouvement devient clair à la fin : lorsque la dureté qu’il désire mettre en valeur est celle d’une pierre englobée de lumière. Et pour nous, ouvriers de beauté, ce vers peut nous inspirer toute notre vie. La vie autour de nous peut paraître à certains moments «molle», sans consistance, rebelle à l’effort, aveugle et égoïste. Mais lorsque notre volonté est bien orientée, quelque dureté – une dureté de montagne ou d’acier – nous redresse les vertèbres et nous ouvrons les yeux sur un univers magnifique. Alors la beauté fait son travail en nous. Et c’est alors que la lumière nous traverse, comme si nous étions faits à l’image d’une pierre précieuse.

Cher ami Michel, chers amis de la beauté : poursuivons !

Cristian de Léon