Besoin de vos témoignages

Bonjour à tous,
Je rédige actuellement un mémoire sur le bijou contemporain dans le cadre de mes études, et il me tient à coeur, pour une partie spécifique, de recueillir le témoignage de créateurs.
J'aborde en fait le parcours des créateurs que ce soit en école, chez un maître ou bien autodidacte.
A vos yeux, qu'a pu vous apporter votre parcours par rapport aux autres? Qu'est ce que qui vous a motivés à vous lancer dans la création de bijoux?
J'essaye de préciser un peu ma demande,

pour ceux qui ont été en école, quels ont été les avantages et les désavantages à faire partie d'une école? Avez vous fait plusieurs écoles? La transmission élève-professeur était elle essentielle et unique à vos yeux?

Pour ceux qui ont été formés chez un maître, que cela vous a t il apporté prinicpalement? Avantages/ désavantages? Quel était votre rapport avec le maître, avez vous encore des contacts avec lui?

Pour ceux qui ont été autodidacte, comment avez vous appris la technique nécessaire? Quelles différences ressentez vous avec ceux qui ont pu faire un parcours en école ou chez un maître? Et pourquoi avoir choisi d'être autodidacte? Avantages/ désavantages?

Je précise de même que je suis prise par le temps et que je ne pourrais malheureusement recueillir vos témoignages que jusqu'au 24/25 mai et que pour que ces témoignages soient crédibles j'aurais besoin de connaitre vos noms et prénoms, étant donné que je ne pourrais pas mettre de pseudos

Je vous remercie énormément d'avance si certains et certaines d'entre vous trouve le temps de me répondre.
Bien cordialement,
Annabelle

Bonjour annabelletou,

Je vais te répondre un peu plus tard......avec grand plaisir.

Je te souhaite une très belle fin de journée.

Michel Zim

Alors...

Pas évident tous ça, mais bon une petite introspection ça peut faire du bien...




A vos yeux, qu'a pu vous apporter votre parcours par rapport aux autres?

Aux autres?? personnes? secteur? je suis pas sur de bien saisir mais on va essayer quand même.

Je dirais surement une plus grande liberté lié à la réalisation totale de soi à travers l'artisanat et une fierté aussi de touché un secteur ou tellement de choses précieuses deviennent d'accès quotidien.
Pas de l’élitisme, plutôt une chance exceptionnelle de voir du beau toute la journée.




Qu'est ce que qui vous a motivés à vous lancer dans la création de bijoux?

C'est d'abord un attrait puissant pour le métal, je sentais qu'aux fond de mes tripes il fallait que je sois en contact avec lui pour être épanouie.
Il avait alors la ferronnerie d'art, la coutellerie ou la bijouterie...
J'ai procédé par élimination, ferronnerie : pièce trop volumineuse pour mon gabarit,
Coutellerie... Ah j'ai longtemps hésité mais finalement c'est la bijouterie qui à pris le dessus.
J'ai commencé ces réflexions en septembre. Début décembre je savais que mon dernier métier serait bijoutière et rien d'autre, peu importe le prix à payer....



Pour ceux qui ont été autodidacte, comment avez vous appris la technique nécessaire? Quelles différences ressentez vous avec ceux qui ont pu faire un parcours en école ou chez un maître? Et pourquoi avoir choisi d'être autodidacte? Avantages/ désavantages?

Pour la technique ... un subtil mélange d'essais à l'aveugle avec tout et n'importe quoi agrémenter d'une grosse lecture intensive de ce forum.
Différence majeure : je dirais que les autodidactes ont un petit coté Mac gyver en plus, Et grâce à leurs nombreux essais foireux , nous sommes moi "effrayé" par la matière en début de formation.
La motivation s'exprime différemment aussi, aucune contrainte horaire chez un patron, pas d’école... Ça demande beaucoup de force mentale pour pas se laisser découragé et ne plus rien faire...

Pour ma part, être autodidacte n'est pas un choix, j'aurai tellement aimé un maitre...
Oui c'est un gros désavantage, c'est un regret de ne pas partager cette si belle relation unique, cette idée de "couple" de transmission....




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Bon je crois que j'ai fais le tour... Ca te vas Anabelle?

Ah oui, nom/Prénom : Corsi Antonella.

Bonjour Michel, je te remercie et attends ta réponse!


Nella, merci énormément pour ta réponse, je n'avais aucun témoignage de personnes autodidactes alors c'est vraiment parfait pour moi! D'autant plus qu'il est admirable de se lancer en autodidacte (je t'encourage d'ailleurs vivement!!) alors tes réponses me conviennent très bien,

mais, j'aimerais revenir sur plusieurs points ,

Tout d'abord, ta motivation tu dis que c'est en décembre que tu savais que tu serais bijoutière, que faisais tu avant? Et as tu arrêté toute autre profession?

puis, celui de la technique, tu as donc appris seule et en t'aidant de ce forum uniquement? T'es tu aidée aussi de vidéos sur internet ou bien de livres?

Et si ce n'est pas trop personnel pour toi et que tu veux bien en parler, tu dis "Pour ma part, être autodidacte n'est pas un choix, j'aurai tellement aimé un maitre" qu'est ce qui t'as empêché d'avoir un maitre ou de suivre une formation?

Bonsoir Anabelle,

J'ai un master de Droit privé, spécialité juriste d'entreprise. Un secteur ou je m'ennuyai horriblement, j'ai enchainé plein de petits boulots, et oui j'ai arrêté tout autre taf pour être 100% à la cheville.

Financièrement douloureux, mais salutaire !!!!

Technique : oui uniquement ce forum, avec les vidéos de Michel, les témoignages et la disponibilité des membres...

Et ce qui m'as empêché de trouvé un maitre , hum le discours classique, vous êtes trop âgé donc vous couté trop cher.... pas d'emploi ect...

Et je dois avoir trop sale caractère

Merci beaucoup Nella!
J'admire vraiment ta démarche et ton courage!!
Je crois qu'il est toujours très difficile de trouver un maître sale caractère ou non et il est remarquable de voir qu'il est possible d'apprendre comme toi sans aucune formation!
Encore merci, je reviendrais vers toi si j'ai besoin de plus de précisions, n'hésite pas, si tu veux ajouter quelque chose, à m'en faire part!

Tout le plaisir est pour moi

Et le mérite reviens à tous les gens qui donnent de leurs temps ici pour que tous puissent apprendre .

Bon courage pour ton mémoire, je suis sur que tu auras plein d'autres témoignages!

Je suis bien d'accord avec toi
Je te remercie et bon courage à toi aussi pour tous tes projets!

Bonjour Annabelletou,

Je suis autodidacte, ayant eu l'occasion de découvrir ce métier chez un vieux bijoutier. J'ai eu une première période en tant qu'indépendant durant 9 ans, suivi d'une coupure qui dura 7 ans. Je suis actuellement horloger, et me remet à mon compte en parallèle en bijouterie.

Pour moi les deux options "autodidacte" et "formation académiques" ont chacune leurs avantages et leurs inconvénients.
Personnellement, c'est l'option autodidacte qui s'est présentée à moi. J'ai dû découvrir beaucoup par l'erreur (ce forum n'existait pas à l'époque...), en avançant à tâtons. Cela donne des bijoux particuliers, personnels, mais aussi complètement perfectibles sur de nombreux points.
Avec du recul, j'encouragerais celui qui a la possibilité de faire une formation classique de le faire. Cela ne peut que lui donner de bonnes bases pour la suite. Mais la partie ne sera quand même pas gagnée, car nombres de bijoutiers diplômés ne savent pas se défaire, surtout au niveau esthétique et design, de la ligne reçue en formation. J'aime l'idée exprimée par Michel qui dit que la technique rend libre d'exécuter ce que l'on veut. Pourtant, toutes les techniques apprises ne pourront remplacer la créativité. Dans l'autre sens, une créativité vivace sans technique ne servira à rien.

Il faut donc éviter de mettre en opposition les approches "autodidactes" et "classiques". Faisons avec ce que la vie nous propose, forçons parfois un peu la donne, soyons ouvert aux autres, évitons la comparaison quand elle n'est pas constructive et positive.
Tout est pour chacun, le chemin sera différent, et c'est très bien.

Amitiés,
Philippe

Oups, il manque un mot dans ma dernière phrase:
Tout est POSSIBLE pour chacun, le chemin sera différent, et c'est très bien.

Philippe

Bonsoir Philippe,

Merci beaucoup pour ton témoignage, tes idées apportent beaucoup à ma réflexion, tu as bien raison en ce qui concerne la comparaison et l'opposition qui ne sont pas constructives, en effet je cherche à "exposer" plutot je dirais dans quel monde ou environnement évolue nos créateurs. Je suis tout à fait en accord avec ta dernière phrase "Tout est possible pour chacun, le chemin sera différent, et c'est très bien." c'est ce que je cherche à montrer plutot que défendre telle ou telle formation.

Serait il possible de me transmettre ton nom de famille pour que ton témoignage demeure "crédible", c'est une obligation pour te citer...

Toutes mes amitiés, et un grand merci pour ton aide,
Annabelle

Bonsoir Annabelletou,

Je me permets d'essayer d'apporter ma pierre à ton édifice.

Citation : de recueillir le témoignage de créateurs.
J'aborde en fait le parcours des créateurs que ce soit en école, chez un maître ou bien autodidacte.


Tu parles de créateur et de création, et en ce qui me concerne, je me considère plus comme un artisan, un "exécutant",
un ouvrier, et je ne me dénigre pas en disant cela.
La création, c'est un vaste sujet et j'ai l'impression que ça devient un terme fourre-tout qui ne veux plus dire grand chose........
La création, dans l'esprit de beaucoup, se confond avec la fabrication.

J'ai appris le métier à l'école de la rue du Louvre (la B.J.O.), pendant 3 ans et obtenu un C.A.P.
Nous avions 40h par semaine, réparties si je me souviens bien, en 24h d'atelier, et le reste en dessin, volume math-français (4h en tout)
et histoire de l'art (4h au Louvre ou dans d'autres musées, mais surtout le Louvre, tous les vendredis après-midi pendant 3 ans !!! ).
Les professeurs qui nous ont formés nous ont apporté, au-delà de la technique, les gestes fondamentaux et une philosophie
(j'ose le mot ! ) d'une certaine façon de travailler. Le respect du beau geste, le respect du projet à réaliser.
Ces professeurs étaient pour beaucoup plutôt âgés (du haut de nos 16-17 ans ), en tout cas en fin de carrière ou à la retraite.

Citation : pour ceux qui ont été en école, quels ont été les avantages et les désavantages à faire partie d'une école? Avez vous fait plusieurs écoles? La transmission élève-professeur était elle essentielle et unique à vos yeux?

Désavantages, j'aurais du mal à en trouver.
Les avantages : une espèce de vase-clos d'immersion) qui permet de progresser,un soutien quotidien, le bénéfice
d'une grande expérience, le fait d'être jeune et donc "malléable", le fait d'être à Paris, la variété de conseils de la part des différents intervenants

Mon père était artisan bijoutier et j'ai suivi ses pas, tout simplement, tout bêtement.
Je veux dire par là que je ne me suis pas posé la question, c'était, sinon une évidence, du moins une suite logique.

Voilà, en espérant t'avoir aider.

didier gaschot

Bonsoir macma,
En effet, je me suis rendu compte que de nombreuses appélations étaient possibles! Que ce soit créateur, artiste, artisan, designer ou tout naturellement bijoutier, aucune n'est dénigrée en tout cas dans mes écrits je comprends donc bien ton point de vue sur ce terme qui peut devenir vite "fourre-tout".
Je n'avais pas encore de témoignages sur la formation à la B.J.O tu apportes donc bel et bien ta pierre à l'édifice te je t'en remercie grandement. J'apprécie de même les avantages que tu as attribué à ta formation!
En te remerciant pour ton témoignage,
Annabelle

Bonjour à tous,

Je rédige actuellement un mémoire sur le bijou contemporain dans le cadre de mes études, et il me tient à cœur, pour une partie spécifique, de recueillir le témoignage de créateurs.
J'aborde en fait le parcours des créateurs que ce soit en école, chez un maître ou bien autodidacte.

A vos yeux, qu'a pu vous apporter votre parcours par rapport aux autres? Qu'est ce que qui vous a motivés à vous lancer dans la création de bijoux ?

Bonjour annabelletou...mes réponses en bleu ...longues..mais je ne peux m'empêcher....tes questions étant fortement inétressantes

Avant même de parler de création de bijoux, je crois qu’il faut parler un peu de la simple envie de '' la '' création, qui a mon sens est en chacun de nous depuis le plus jeune âge.

Ainsi, aussi loin que je me souvienne je n’avais de cesse de dessiner et de vouloir construire des bateaux de papier, des châteaux de sable, des maisons de carton etc…etc…….tout cela alimenté par une fréquentation journalière de la nature, une forte attirance pour le côté miniature du règne végétal et du règne animal ( insectes volant librement dans les champs )ainsi qu’une énorme curiosité pour tout ce qui de près ou de loin était de la culture de l'humanité ( Via le Larousse en deux volumes ).

Il faut dire que très jeune enfant à Québec arrivant de l’étranger, et sans famille autre que mes parents, frères et sœur, j’avais tout le loisir de me retrouver fréquemment seul dans le pré avoisinant le modeste appartement d’un quartier qui l’était tout autant.

Bref…admirant la Création dans sa sublime beauté, je ne pouvais qu’avoir envie de m’y mettre à mon tour…même si bien sûr à cette époque je ne pouvais rien analyser de cette pulsion naturelle.

Mon père étant horloger de métier et à son compte, je disposais donc d’une multitude d’outils que je pouvais emprunter à l’occasion ( hummm ) pour faire tous ces bricolages miniatures qui me venaient en tête.

Je me rappelle avoir fabriqué des dizaines et des dizaines d'anneaux en fil électrique de téléphone aux couleurs infinies , fils que je trouvais soit dans des chantiers de constructions soit dans d’immenses poubelles de la compagnie Bell Canada situé dans un entrepot à quelques rues de mon domicile.

Je me rappelle aussi avoir tourner avec le tour d’horloger de mon père des anneaux de bois à partir de bouts de bois ronds récupérés à droite et à gauche. Je m’amusais à y peindre des lignes de couleurs, proches de ces s anneaux en fil électrique, et ensuite de vernir le tout. Ces anneaux avaient un réel succès à l’école….Mais toujours pas en tête l’idée de devenir bijoutier.

C’est ma mère qui un jour, je devais avoir 17 ans ou à peine plus, qui me demanda si je voulais apprendre la bijouterie à Paris….( à la BJO de 1971 à 1973 ) Réponse instantanée de ma part…OUI.

Oui, parce que enfin s’ouvrait enfin devant moi la possibilité d'agir et de créer…et oui..... parce que je savais que je serais seul dans cette immense ville lumière ( la première au monde à avoir eu tout un boulevard éclairer à l'électricité ) et sachant que bien sûr ce serait l’une de mes plus grandes aventures.

J'essaye de préciser un peu ma demande,

pour ceux qui ont été en école, quels ont été les avantages et les désavantages à faire partie d'une école? Avez vous fait plusieurs écoles? La transmission élève-professeur était elle essentielle et unique à vos yeux ?

Comme Macma, je n’ai vu aucun désavantage de suivre à temps plein les cours à la BJO…uniquement une envie de tous les jours d’apprendre jour après jour de nouvelles techniques. Avec deux professeurs, il faut bien le dire, absolument passionnés par leur métier et d’une pédagogie des plus efficaces.

La transmission technique était donc en très grande partie de l’école, oui.....mais très rapidement, dès les premières semaines, je me suis mis à être extrêmement curieux de ce milieu parisien de la bijouterie-joaillerie.

Il faut dire que j’avais la chance de connaitre par les contacts de ma mère la plupart des grandes maisons de bijouteries parisennes, où j’avais de temps à autre l’occasion de visiter leurs bureaux et leurs ateliers.

Ne me manquait que les contacts avec le monde de la haute–joaillerie…ce qui viendra deux ans plus tard à la fin de mon séjour à la BJO.

Par la fréquentation des salons professionnelles, la visite régulière de toutes les expositions importantes des plus grands musés parisiens, par des sorties en grande banlieue, en écrivant à toutes les grandes maisons de haute-joaillerie pour recevoir annuellement leurs catalogues, en fouillant tous ce qui de près oud e loin chez les bouquinistes du 9 e arrondissement…je me suis vite construit une culture qui me manquait fortement…moi qui arrivait de cette Amérique qui est plutôt intéressé par le dollars que par la culture.( je sais c’est un peu cliché…mais bon ).

Bref..une base formidable la BJO et une folle envie de dévorer la ville de pairs toute entière ( heu non….. pas toute entière ).

Au bout de ces sept ans...Trois CAP: Bijoutier-Joaillier-Sertisseur et un brevet de gemmologie......et depuis je me sens tout à fait et très profondément un autodidacte sans cesse à chercher à mieux comprendre les matières, les outils, les techniques et les méthodes.



Pour ceux qui ont été formés chez un maître, que cela vous a t il apporté prinicpalement? Avantages/ désavantages? Quel était votre rapport avec le maître, avez vous encore des contacts avec lui?

Mise à part ces deux profs de la BJO, je n’ai pas eu de maître à proprement dire.

Mais j’ai eu la chance de travailler cinq ans à Paris encore dans un atelier pendant où j’étais ‘’ le ‘’ jeune maquettiste….uniquement de grosses pièces pour la maison Bulgari à Rome et surtout la chance de rencontrer des artisans, une bonne dizaine, joailliers, lapidaires, sertisseurs, polisseuse, qui lors de leurs visites à l’atelier ou encore lorsque j’allais faire des courses dans leurs ateliers pouvaient me montrer le travail en cour et avait aussi à cœur de me montrer une technique ou l’autre.

Bref…une chance du tonnerre de Dieu…….ce que j'ai réalisé encore plus beaucoup plus tard et réalise encore aujourd'hui.

Pour ceux qui ont été autodidacte, comment avez vous appris la technique nécessaire? Quelles différences ressentez vous avec ceux qui ont pu faire un parcours en école ou chez un maître? Et pourquoi avoir choisi d'être autodidacte? Avantages/ désavantages?

Un petit mot pour dire que les autodidactes sont d’un courage et d’une passion qui sont à coup sur à l’égale sinon supérieur à ceux et celles qui ont eu cette chance de tomber soit chez un maître soit en bonnes écoles.

Je précise de même que je suis prise par le temps et que je ne pourrais malheureusement recueillir vos témoignages que jusqu'au 24/25 mai et que pour que ces témoignages soient crédibles j'aurais besoin de connaitre vos noms et prénoms, étant donné que je ne pourrais pas mettre de pseudos

Voilà maintenant que j’ai un peu plus de quarante ans d’expérience, que j’ai eu la chance i y a une quinzaine d’années de voir mes deux fils apprendre le métier avec moi, d’avoir eu le plaisir de recevoir plusieurs apprentis et stagiaires dans mon atelier....

…l’une d’entre elles, m’ayant dit il y a environ 6 ou 7 ans, que ce n’était pas juste qu’elle soit en dehors de mes fils la seule à pouvoir apprendre avec moi…Je me suis mis en tête de tout faire pour raconter tout ce que je sais de ce métier…..En un sens elle a ajouté à une détermination déjà présente…une forte envie à aller encore plus loin dans ce désir d’enseignement et de partage.

Je sais déjà que la vie va me le permettre .

Pour revenir à ces termes de création, de design, de comteporians...tout cela est baratin....celui qui met au monde seul une oeuvre enest le créateur d'où que vienne l'idée elle aura été totalement trnapfromée en lui pasant dans le couer et dans le corps.....

L'artisane et l'artisan sont les auteurs d'oeuvres voir même de chef-d'oeuvre.....Ils sont donc fatalement des créateurs...même si cela peut agacer bien souvent plus d'un ou plus d'une '' Contemporaine '' qui aimeraient faire la distinction entre des prétentions artistiques et des exécutants qui ne seraient que des manuels....

Les musées et les maisons de riches et encore plus riches sont dans le monde entier, depuis la nuit des temps remplies d'oeuvres modestes ou non, valant souvent des fortunes, exécutés par ce que nous appellerons ic des artisans et des artisans.

En ce sens Mozart, Marie Curie, Baudelaire, Pasteur, Renault, Brassens, vous, elle, lui....( moi )..... et j'en passe des millions et des millions sont des artisanes et des artisans. Hommage à tous ces humains de coeur...

............car pour créer il faut essentiellement du coeur et ne pas avoir peur de donner du temps...son temps...le temps de sa propre vie........

C'est cela qui rend uniques les créations.......Elles sont toujours issues du temps de la vie d'une personne, personne toujours unique par définition.

Le mot artiste est un titre qu'il est préférable de se laisser attribué une fois mort....avant il y a grand risque de déceptions en tout genre.

Voilà si tu as besoin de plus...je suis à ta disposition pour autres nuances......

Tu auras compris, je me sens et je suis essentiellement un artisan...rien d'autre.

Belle et bonne journée.

Michel Zim

Bonsoir Michel,
Je te remercie énormément pour ce beau témognage très complet, j'aime beaucoup ton "histoire" et dès ses débuts,
tu dis :

" L'artisane et l'artisan sont les auteurs d'oeuvres voir même de chef-d'oeuvre.....Ils sont donc fatalement des créateurs...même si cela peut agacer bien souvent plus d'un ou plus d'une '' Contemporaine '' qui aimeraient faire la distinction entre des prétentions artistiques et des exécutants qui ne seraient que des manuels...."

Je suis tout à fait d'accord avec cela et le défend dans mes écrits. Merci d'avoir partager avec moi ta vision des choses et ton art avec nous tous! Quel beau parcours bien diversifié tu as eu!

Mes amitiés,
Annabelle

annabelletou a écrit:

Quel beau parcours bien diversifié tu as eu!

Et c'est pas finis

admin a écrit:

Un petit mot pour dire que les autodidactes sont d’un courage et d’une passion qui sont à coup sur à l’égale sinon supérieur à ceux et celles qui ont eu cette chance de tomber soit chez un maître soit en bonnes écoles.

Merci pour nous Michel

J'espère bien! Et je te souhaite le meilleur pour tous tes projets furturs!