Bijoutier de campagne

Salut tout le monde,

Ces jours ci je discutais avec un vieux copain horloger et nous evoquions notre passé,les bijoux et les montres et d une chose a l autre nous avons parlé des bijoutiers qui faisaient les marchés avec leur petit camion atelier. Ils faisaient sur place de petites réparations (aujourd hui ils changeraient les piles des montres a quartz) changaient la pompe cassée d un bracelet montre, faisaient de petites soudures quand c etait possible sur place.autrement ils emmenaient les bijoux a reparer chez eux et les remmenaient la semaine suivante. Ils vendaient aussi un peu de bijouterie fantaisie et un peu d argent.

Pensez vous qu aujourd'hui ce soit encore possible (et rentable) .........(pas pour moi,chuis trop vieux)

Il me semble qu en choisissant bien les places il y a possibilité d aller au devant d'une nombreuse clientèle.

Cela peut etre aussi une solution transitoire en attendant mieux.

Voila, c'était juste pour lancer un sujet sur le forum et peut etre avoir des avis differents.

Merci de m'avoir lu jusqu'au bout et j'attends vos réactions si toutefois vous avez quelque chose a en dire.

bonjour néné

Je trouve que c'est un excelent crenaux commerçial et de plus tres plaisant
en contact et rencontre.......
l'investissement y est moindre qu'une boutique et les possibilité de secteur
multiple et les changement de situation tres simple....
un sujet vaste et qui auras un interet pour beaucoup
foire marché, expo, manifestation variée........

a bientot

A 20 ans j'avais le rêve d'un atelier-roulotte, tiré par un cheval, allant de village en village...
L'idée n'est pas si bête à mon avis, mis à part le cheval!
Si j'étais célibataire et sans enfants, il se pourrais que j'aurais tenté le coup!
Un vieux côté tzigane enfoui qui ressort...

Bonne idée Néné,
amitiés,
Philippe

Je pense pour ma part que le lieu d'exercice a une importance capitale chez nous tout le monde prend sa voiture et regroupe les achats, les supermarchés du coin ont leur réparateur du style pil'vite ou autres (si quelqu'un connait) tu poses ta montre et tu la récupères à la fin des courses sinon je pense que dans les endroits de montagnes par exemple ou le camion de pain passe encore une activité comme ça peut se faire sa place.

Petite étude de marché avant installation pour voir les besoins.

La question que je me pose en premier : comment arriverais-tu a faire accepter ça au près d'une assurance éventuelle (avec l’évolution de la société)?

et aussi combien dois-tu faire pour amortir les dépenses: achat et installation de ta camionnette, essence, temps perdu lors du voyage (car tu ne produits pas pendant ce temps la),entretien de ta voiture etc... jusqu’où dois tu aller en distance pour créer un portefeuille suffisamment important pour tout cela?

ton étude de marché va être complexe a réaliser : tu pourrais peut être te mettre sur le parking d'un centre commercial avec plusieurs revendeurs (je n'emploie pas le terme bijoutier) et tu fais les réparations sur la journée...

même si l'idée et la poésie de celle ci sont super, je pense que ça peut être plus complexe qu'une simple petite boutique sans grande ambition... la bijouterie est devenue "risquée" (on voit le comportement des assureurs qui deviennent très frileux) alors j'imagine mal ta petite roulotte en camionnette blindée ;-))))

Remarque tu pourrais lors d'une vente aux enchères due a une liquidation d'une société de transports de biens acheter la mega camionnette blindée: j'aimerais voir la tête de ton assureur!!! lolololol



bonne nuit

Caroduck

Bonjour à tous

Nous, on a pas la roulote mais cela fat 10 ans que l'on vend dans la rue.
Et 5 ans quasiment que sur les marchés du matin, entre la salade et le poulet rôti.

C'était du provisoire, et la seule solution pour débuter.

Juste que c'est bien beau, poétique, mais l’hiver et le vent ça recadre pas mal.
Les kilomètres, les horaires, se lever tôt et vendre pas trop longtemps.
Et puis bien venu dans le monde des forains, les codes et les places.

Il y a eu de très bons moments, mais là je suis un peu usé.

Pou l'assurance, oubliez, cela ne sert à rien.

A+

Cédric

merci pour ton temoignage cedric,ca,c est du vecu. donc difficile mais possible . as tu pu progresser financierement durant cette periode pour te permettre de passer a autre chose ?

Salut néné.

Je n'ai pas encore passé à autre chose.
Ça commence à se dessiner.

Par conte je travaille avec ma femme, et cette activité fait vivre toute la famille depuis 10 ans. On n'a pas d'autre activité.

Grosso modo, quand la famille a grandi on a choisi un travail indépendant, auto-suffisant nous laissant le maximum de liberté.
C'est d'abord ce style de vie que j'ai choisi, et ensuite la bijouterie pour rentrer dedans. J'aurai pu fabriquer des chaussures cela aurait été pareil pour moi.
La bijouterie a été un hasard de circonstance.

A+

édric

Belle réponse Cedric et qui a le mérite d'être claire.

Bonjour,

ben moi, comme nombres de jeunes artisans sans ressourses, j'ai préférée monter un atelier "en chambre et en campagne", plutot que d'investir dans un local et de manquer de finances pour le materiel...

cela fait plus de trois ans maintenant que je fait les marchés dans le Vaucluse et au risque de me prendre pour Lapalisse, l'hiver il fait froid, l'été attention aux coups de soleil, et bonjour les assurances... et puis comme le disait Cedric bonjour le monde des forains!

Je sais pas si c'est par chez moi, mais je trouve qu'il est très difficile de vendre une production personnelle sur les marchés: les gens ne comprennent pas facilement la présence de métaux précieux dans la rue, ce qui est bizard c'est que les bijoux "indiens" de mauvaise qualité, meme en argent, ça ça ne les choque pas...

A force d'en faire, je me suis rendue compte qu'il est plus facile de sortir un peu moins souvent mais dans des foires artisanales, et dans quelques marchés biens spécifiques...
Personnellement, je prends les réparations et les ramène la semaine suivante, mais pour ça, il faut avoir une place fixe...
Souvent, en particulier quant on parle de travail sur or, ma présence sur les marchés me sert de "permanence" pour que les potentiels clients prennent contact et je me déplace ensuite à leur domicile ou je reçois chez moi.

ça demande beaucoup de temps qui semble perdu, infructueux ou meme contre productif mais aujourd'hui, je peut presque envisager de faire des travaux chez moi pour y avoir un local artisanal et un petit show room, je sais que j'ai un panel de client qui me connait, qui connait mon travail et qui fait marcher le bouche a oreille est pret a venir dans un local en campagne pour voir son artisan bijoutier.

Effectivement, le marchés c'est bien pour commencer et et se faire de la pub pas trop chère mais faut vraiment s'accrocher, j'ai commencé a recevoir des demandes de fabrications sympas ou de réparations interessantes au bout d'un an et demi.

Et pour les assurances, moi, j'ai adérée a un syndicat forain, qui comprend une assurance civile au cas ou tu blesse quelqu'un et qui prévois meme une indemnisation si tu te fait tirer ta caisse ou fracturer ton véhicule avec tes produits dedant, ça tourne autour de 130€ par an, rien a voir avec les assurances multirisque habituelles qui te demande 900€ par ans sans prendre en garantie ton stock...


moi aussi je suis un peu usée par les marchés mais faut dire que seule c'est vraiment lourd: charger la voiture tout les matins,aller parfois assez loin, attendre une place auprès du placier, décharger, installer, te taper 6heures a attendre, faire attention au vol, puis remballer, rentrer, tout décharger puis passer a l'atelier et entamer ta deuxième journée de boulot, quand t'es seul c'est fatigant...

mais y a quand meme de bons cotés, quand tu fini par avoir une place fixe, y a des marchés ou tu te fait des potes parmit les forains, des clients qui viennent exprès pour te dire bonjour, le paysan a coté qui te refile tout un tas de légumes pour presque rien...

Voilà,j'espère que ne n'aurai découragé personne mais c'est mon quotient depuis quelques temps déjà... et puis désolée de la longueur de mon message

Cordialement.
Claire

merci claire,ton temoignage est vraiment precieux,de nos jours rien n est vraiment facile et il faut s accrocher de toutes ses forces pour arriver a quelque chose.cedric se bat depuis dix ans et fait vivre sa famille en compagnie de sa femme,tu a commencé depuis environ deux ans et tu voies poindre des ameliorations,donc,et c etait le sujet de mon post,en y mettant tout son coeur il est possible de se lancer par le biais des marchés et autres foires meme si ce n est pas le rêve.Tu es courageuse et j espere que tu arriveras a ton but.en te lancant tu as certainement fait le plus dur,tenir et progresser doivent etre tes maitres mots pour l avenir,avenir que je te souhaite radieux et plein de belles reussites.néné.

Bonjour Claire84,

Super beau et très utile témoignage....

Merci d'avoir pris ce temps pour nous raconter cet aspect du métier, peu connu de la profession.

Belle journée

Michel Zim

Après ces témoignage "in-situ" il va être difficile pour vous d'imaginer le rêve que j'ai caressé pendant de longue années ,et évidemment que je n'ai jamais réalisé ,bien qu'à un moment donné j'avais réussi a réunir quelques conditions ...

Certains rêvaient d'une roulotte ,(j'aime beaucoup l'idée du cheval et de la roulotte en bois ,sur les routes de France ) hélas dans les années cinquante a soixante ce fut encore possible ..;

Moi c"était en vielle barcasse à moteur que je voulais faire de la bijouterie ,aller des Tuamotus aux Marquises en m’arrêtant ou il me plaisait ,péchant pour me nourrir réparant tout ce qui pouvait l'être troquant et trimbalant tout et n'importe quoi et faisant juste assez d'argent pour aller dans une autre île ,le carburant assuré jusque à la prochaine étape ,j'avais cette envie de vivre à la De Monfred mais dans le pacifique ,pas voleurs a redouter ,les îles sont assez rapprochées pour ne pas avoir a passer plus de deux jours en mer ,l'atelier et la maison en un seul bâtiment ,qu'est ce que j'ai pu le tourner dans tout les sens ce rêve ! ensuite j'ai eu envie de faire aussi mon atelier dans un J7 un "tube" Citroen ,là c'est le courage qui m'a manqué ....

Et puis le temps a passé ,les enfants sont nés et le vieux rêve s'est éteint ,et tu viens de le faire renaître oh pas suffisamment pour que l'envie de partir me prenne ,mais assez pour m'imaginer encore sur les eaux et dans un lagon ,a taper sur mon enclume ............Hummmmmmm ! j'avais un rêve !!!!!!je m'y voyais déjà ....

Bonjour à tous

Claire, ça à l'air plutôt pas mal.
Si cela t'a permis de mettre le pied à l'étrier tu as eu raison de t'accrocher.
Je me souviens d'un pote avec qui je discutais, d'un autre thème, mais à savoir si cela valait la peine de s'accrocher ou pas, il m'avait répondu très simplement: "tu ne le sauras que dans 10 ans".

Les marchés du matin c'est bien, mais il y a plein d'autres opportunités (marché artisanaux, salons, etc...), et surtout faire ses gammes sur les marchés cela te permet d'arriver sur d'autres manifestations plus sur de toi et plus efficace.

A+

Cédric

PS 3 ans c'est pas mal, il a ceux qui les ont passé et ceux qui ne les ont pas passé, pour une entreprise (quelle qu'elle soit) c'est un cap.

merci beaucoup pour vos encouragements,

c'est vrai, en trois ans, j'en ai souvent révé de ce fourgon-atelier qui permetrai de travailler sur place dans les marchés, que les gens me voie travailler et se rendent compte du boulot que ça représente; des fois, on a l'impression qu'ils pense qu'il suffit de claquer des doigts et que c'est magique !!!

ha!!!! pouvoir livrer la réparation déposée en début de matinée en fin de marché, ne plus avoir l'impression de perdre son temps a attendre et de faire démonstration de son savoir-faire, pouvoir passer par dessus la barrière culturelle qui faisait penser qu'en temps que jeune et femme (deux handicaps, au moins au début) je n'étais que revendeuse...
il en a fallut du temps pour que je sois vue en temps qu'artisan...

Oui, avec un atelier ambulant, les marchés seraient vraiment plus enrichissants, plus payant pour l'amour de ma passion...
pas tant du point de vue financier que celui de la valorisation de ce temps qui peut etre fastidieux.

j'avais déjà résolu en partie ce problème en amenant du travail sur place, enfilage, forgeage ou ...(la technique exclue de ce forum...qui a l'avantage de se travailler facilement sur place avec peu d'outils, meme si j'ai parfois l'impression de faire des brouillons pour les travaux que je réalise plus tard en atelier, une sorte de dessin en 3D pour mieux comprendre les volumes)

Cédric, c'est vrai, les marchés m'ont permis de me mettre en contact avec les organisateurs de foires artisanales, qui me réussissent bien mieux, de me forger une clientèle qui aujourd'hui me connait, et je présente souvent ma présence sur les marchés comme une publicité sur lieu de vente pour les futurs clients qui ne me connaissent pas encore...

Mais ça y est, je suis en train de passer un cap, la dernière année écoulée m'a montrée les limites de cette démarche, en particulier l'impression de certains clients que je pratique en amateur, car je dois recevoir dans un salon d'une maison qui n'est pas la mienne, avec le risque de me trouver confrontée a des $*^§£ (pour rester polie) qui commande, valide, annule puis recommande après avoir découvert que mon travail est moins cher que dans certains chaines de grande distribution, voire qui achète là bas alors que c'est plus cher... incorrections qui seraient moins fréquentes s'il y avait un lieu dédié a mon travail...

et puis la vie se charge de faire des chois pour nous, avec un bébé en préparation je ne vais pas pouvoir continuer a faire les marchés, donc je me lance dans la retape de maison avec en prévision un atelier a demeure, ouvert au public...

Mais meme si mon précédent message était plein d'amertume, je dois bien reconnaitre que pratiquer les marchés fut plutot positif et si le reve de certains de vous et d'avoir un atelier itinérant, foncez!!!! dans un camion, une péniche, un bateau, ou meme une voiture break aménagée, foncez! il n'est rien de plus beau que de partager sa passion et la faire découvrir, que se soit sur les routes ou dans un lieu fixe!!!
mon rève personnel, c'est la sédentarisation mais si vous c'est la route, FONCEZ (faites juste attention aux excès de vitesse )

je suis une incorrigible bavarde, désolée, et merci à ceux qui aurons eu la patience de me lire jusqu'au bout

cordialement

Claire

Bonjour Claire84,

Merci encore de ce long texte très encourageant pour tous ceux qui veulent foncer...

Belle journée et à bientôt.

Michel Zim

bonjour claire,et tout d abord couve le bien ce petit,et fait nous ca bien,qu on soit pas emmerdés comme on dit par chez moi ! autant dans tes messages que dans ceux de cedric je n ai ressenti aucune amertune.simplement des temoignages de personnes qui ont fait un choix a un moment et qui en parlent avec simplicité et en connaissance de cause.bien sur tout n est jamais simple et tu es bien placée pour le savoir.il n empeche que tu n as pas attendu que ca tombe du ciel et cedric non plus.et ca c est une lecon !
tous mes voeux accompagnent ceux qui se bougent le cul.je t envoie ainsi qu au petit a venir toute mon affection.néné

C'est plutôt à nous de te remercier ainsi qu'aux précédents de nous avons raconté tout cela !!
Ce sont des belles tranches de vie qui sont bien passionnantes même si elles ont pu être parfois éprouvantes!

Comme Néné je te souhaite un bon "couvage"

Salut Clair84 et Cedric, salut tous le monde,

j'ai tout lu c'est promis.

Bon j'en remets une couche, si ça peut bouster quelque lecteur ou lectrice.

Je vais vous faire profiter de mon humble experience (1995/98) sur les marchés aux puces de
Paris St Ouen/Clignancourt.
Après quelques difficultés pour passer de la bijouterie à la fantaisie,
j'ai commencé avec une table de tapissier, un tissu noir et quelques bijoux fantaisies maison. Place
attribuée après avoir suivi le groupe de marchands et le placier (ne pas hésiter à lui laisser la monnaie
en payant sa place, cela facilite grandement l'attribution d'une place le lendemain ou le week-end d'après).
Si vous êtes régulier et généreux, ils finissent par vous attribuer une place fixe, ce qui à beaucoup d'
avantages : déballage plus tôt, les clients savent oû vous retrouver, moins de stress, organisation de
la surface allouée, à ce stade j'étais tenu de payer entre 5 à 10 fois le prix réel de la place). Bref.

On se souvient tous de l'hiver 96/97, le froid c'est juste une histoire d'organisation et de mental, un bon
carton au sol sur le bitume, de bonnes chaussures, chaussettes hautes, caleçon long et polaire et c'est parti
pour des WE de 3 jours de 7h00 à 19h00 sur le terrain et sans les trajet, prévoir un éclairage il fait nuit
tôt l'hiver.

Pour le plus grand plaisir de la clientèle, je faisais des bijoux fantaisies sur mesure sous leurs yeux :
choix des matières, mise à taille des bagues en fil sans soudure ou sertissage de collier de perles à la
taille voulu.
J'utilisais du fil d'argent, cuivre, laiton, cuivre vernis émaillé, fil "de pêche" acier gainé/plomb à écraser
et bille chinoise, perle, pierre roulée ou vieux bouton émaillé (super rendu avec du fil argent).

A l'époque il y avait une clientèle touristique internatonal, on ne parlait pas encore de "bobos parisiens".
Je ne me rends pas compte si c'est toujours le cas aux Puces mais tout lieu touristique comme les plages,
marché en Provence ou en Dordogne et bien d'autre lieu comme les brocantes ou les salons ont leurs potentiel
de clients pour le travail fait main.

Tout réside dans la magie du stand et de votre créativité. Pour ce qui est de cette dernière, j'ai fait de
nombreux "tests" à cette époque, tel que monter en pendentif de jolis bouts de ferrailles, bouchon de carafe ou
d'autres objets improbables, exposés parmis les autres pendentifs et je vous garantie que ces bijoux partaient
trés vite ! Je regrettes de ne pas avoir de photos de ces petites oeuvres mais le numérique n'existait pas et
j'étais tellement persuadé qu'ils étaient invendables : c'était juste de la provoque !

Alors foncez, ossez et lachez vous.

Tu vois Eddy c'était pas "une carrière" "pour des fesses trop tendres" "assise dans le confort douillet d'une
voiture de série" loin de là, plutôt un monde cruel avec des jalousies, des mesquineries, les coups bas, la fouriére,
vol et chéque en bois et j'en passe, tout les truc qui ne risque pas d'arriver en restant chez soi mais en contre
partie des rencontres formidables, des clients du monde entier super heureux de repartir avec un petit bout du vieux
continent et peut étre méme la naissance de vocation pour des jeunes donc trés motivant et valorisant à souhait et
ça vaut tout l'or du monde des expériences pareilles.
Sans rancune aucune ! Je commence à connaître ton humour. A oui saches aussi j'ai jamais repris le "tabouret
trop dur" depuis, mais j'espére bien le reprendre en 2012 aprés prés de 14 ans de "prés retaite"
au frais de la princesse. Ah monde cruel !

Merci à toutes celles et ceux qui ont pris le temps de lire ces qlq lignes,
et encore une fois :

lachez vous, ossez et foncez

Bijouillerie à vous,

Kantik