Ah Humour quant tu nous .....fait rire

Bonjour tout le monde ,oui je sais si je commence ,il y en a qui vont pas s'gener pour continuer et donc chacun ira de sa blague ,mais celle si est essentiellement réservé aux Canadiens de tout poils ;juste a cause de leur charmante façon de s'exprimer ,mais je l'a connaissait dans un autre registre .

Alors ........................Rigolez ,cela aurais pu se finir mal ......

Merci de votre compréhension

Eddy






LE CONGÉ MALADIE...

Lorsqu'on fait une déclaration d'accident de travail, il est important de décrire précisément la façon dont l'accident s'est produit.

Le travailleur qui a produit la déclaration qui suit, l'avait bien compris...

Son travail consistait à descendre du toit d'un édifice de deux étages un surplus de briques qui était resté sur le toit.

Voici comment il décrit ce qui s'est passé (désolé pour la vulgarité, mais c'est trop drôle) :

J'pensais sauver du temps.

J'ai fixé un madrier avec une poulie en haut de la bâtisse et j'ai passé une corde dans la poulie avec les deux bouttes qui descendent jusqu'à terre.

J'ai attaché un baril vide au boutte de la corde, pis j'lé monté en haut de la bâtisse.

Ensuite j'attache l'autre boutte de la corde à un arbre.

La j'monte sul toit, pis j'remplis l'baril de briques.

Ensuite je r'tourne en bas pis j'viens pour détacher la corde pour faire descendre le crisse de baril.

Mais le tabarnac de baril est benque trop pesant pour moué et avant que je réalise quoi que ce soit, hostie, le baril me monte en l'air yenque d'une chote.

La chu trop haut pour lâcher la corde j'avais pas le choix, j'ai tenu la corde en hostie.

À moitié chmin j'recontre le crisse de baril qui descendait.J'ai reçu un calvaire de coup sur l'épaule; tabarnac que ça m'a fait mal...

Mais cè pas tout; moué j'continue à monter, rendu en haut, j'me pette la tête su l'câlisse de madrier pis j'me prends les doigts dans l'hostie de poulie...

J'pensait parde connaissance.

Quand l'baril touche à terre, l'fond pette pis l'baril se vide.

Ast'heur, ciboir, chus plus pesant que l'baril; ça fa qu'hostie la j'descends en tabarnac, pis à moitié chemin en descendant, j'rencontre encore le crisse de baril qui, lui montait.

Y m'a pas manqué l'câlisse, y m'a pogné dret s'une jambe, chu v'nu blême.

Rendu en bas, j'mécrase sul câlisse de tas de brique.

J'pensa mourir là.

Rendu là j'me rappelle pu grand chose; chu tout étourdi, ça fa que l'lâche la crisse de corde pis l'baril se met à r'descendre pis me câlisse un coup sa tête pis j'me r'trouve à l'hôpital.

C'est pour ça que je d'demande un congé de maladie.

Bonjour Eddy,

Tu m'as fait pleurer de rire....

J'ai des amis, qui me racontent parfois des histoires de ce genre, le monde de la construction est propice à ce genre d'accidents.......malheureux....mais très drôle.

Les sacres québecois, plus l'accent typique et il faut le dire parfois peu de réflexions avant d'agir.......donnent de genre de victimes.

Merci pour cette histoire que je vais relire avec plaisir à mon fils et à des amis.....

Belle journée dans ton île.

Michel Zim ( S'tie )